
Elle trouilotait, elle trouillotait la Rélie, bien décidée à ne pas céder à la tentation.
Et pis paf.
Un œil qui ripe. Le second.
Et voilà l'intitulé du courrier qui s'infiltre jusqu'à mon cerveau.
Ai rien pu faire.
"Camping Atlantica - Saint-Jean-de-Luz"
Voilà ce qu'il y avait d'écrit sur l'enveloppe.
"Camping Atlantica - Saint-Jean-de-Luz"
Au milieu des factures et autres courriers on ne peut plus important. Il était là, ce courrier sans aucun doute vital. Une réservation sans doute. La promesse d'un magnifique été. La promesse d'un emplacement bien choisi, pas trop loin mais pas trop près non plus des sanitaires. Avec des jeux pour les enfants. Une place pour la voiture à laquelle on touchera à peine, à part peut-être pour aller au marché nocturne du jeudi, une petite supérette pour acheter chaque matin sa baguette à 5 € et un Cornetto aux enfants, même juste avant l'heure du déjeuner. Ce courrier, posé là un 18 janvier, c'était la promesse de quelques belles soirées avec juste un pull sur les épaules, la promesse de quelques feux d'artifice, d'un bon paquet de saucisses-merguez, de salades, de verres de rosé à foison. La promesse de photos floues, de quelques couchers tardifs et de journées à rallonge, sans rythme.
Elle a continué de trouilloter la Rélie, elle a continué. Mais en regardant par la fenêtre de son bureau, ça n'est plus le ciel gris de l'hiver qu'elle voyait mais bien la piscine bleu lagon du camping Atlantica de Saint-Jean de Luz.
Très drôle, la description des vacances au camping, et c'est exactement ça! Merci pour ces petits instants bien sympathiques!
RépondreSupprimerle mot de passe: "honeys"...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup cette petite histoire !
RépondreSupprimerPutain j'suis pressé. Putain que j'suis pressé !!!
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