Marc,
Marc,
Marc, Marc, Marc,
Déjà, tu n’es pas sale et tu n’es pas laid. Même sans moi. Au pire, tu as la mine légèrement tirée mais guère plus.
D’autre part, je ne suis pas ton « baby » et à ce titre, je ne peux pas « come back ».
Oui, tu as laissé passer ta chance. Je suis un oiseau rare que tu as laissé passer. Triste vie que la tienne désormais.
Ensuite, pour répondre aux questions qui jalonnent ta lettre :
- Comment partager mon bonheur ? C’est vrai, bonne question… Comment ? J’ose proposer une participation financière qui peut être une certaine forme de partage. A défaut de m’avoir dans ton lit (tu as vraiment laissé passer ta chance), tu peux me coucher sur ton testament.
- Comment penser qu’il existe un demain, qu’il existe d’autres terres que mon corps, qu’il existe un cœur où ton exil sera possible ? Difficiles questions. Je ne suis pas sûre à 100 % que tu trouves un meilleur refuge que le mien dans le corps d’une autre. Ça n’est pas du tout garanti. Il est possible, tu dois t’y préparer, que tu restes un orphelin sans patrie jusqu’à la fin de tes jours. Décidément, tu as vraiment laissé passer ta chance. En plus, l’expérience prouve que je suis une terre fertile…
- Dans le passé, je t’ai appelé, j’ai crié ton nom, je suis venue à ta rencontre, j’ai ouvert mes bras. Comment, alors, n’as-tu pas su m’accueillir ? La meilleure question pour la fin. Comment n’as-tu pas su ? Cela restera un mystère. L’aveuglement, sans doute. La jeunesse, l’immaturité peut-être, la crainte aussi peut-être face à tout ce bonheur, la peur du risque, la peur de ne pas être à la hauteur, le doute, l’angoisse de ne pas savoir me rendre heureuse. Bref, tu es resté immobile, tu le regrettes aujourd’hui et tu as raison. Tu t’en expliqueras le jour du Jugement Dernier.
Réfléchis à tes erreurs, mûris-les, pose-toi quelques bonnes questions, trouve tes réponses et reviens me voir dans quelques temps. Nous reparlerons de tout cela posément et nous verrons ce qu’il est possible de faire. Je ne suis pas non plus un monstre de cruauté.
A bientôt, Marc. Prends soin de toi et ne rumine pas trop tout cela. Même si tu ne trouveras pas mieux, ta vie n’est pas finie pour autant. Be strong.
Aurélie
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Tu n'aurais pas dû lui répondre. Maintenant il va se faire des films !
RépondreSupprimerTu crois ? Mince...
RépondreSupprimerOui, il va se faire des films.
RépondreSupprimerIl faut que j'écrive à Zoé.
Marc, marc ???? Celui qui travaille à côté de moi tous les jours ????
RépondreSupprimerTu es dure, Rélie! Tiens, comme les désespérés sont les chants les plus beaux je t'en improvise un, hop hop :
RépondreSupprimerChère amie, je vous envoie ces quelques mots
Pour vous dire qu'il ne fait pas beau
Et que j'ai mal, seul, depuis que je vous ai perdue
Je vous écris ces quelques fleurs
Avec mon coeur à l'intérieur
Je vous fais toutes mes excuses
(et si après ça vous ne vous rendez pas...)
Reste à trouver la mélodie.
à très bientôt, donc
Marc
@Christophe : tu bosses à côté de Marc Lavoine ? Je suis partie si longtemps que ça ?
RépondreSupprimer@Marc : indéniablement l'une de mes chansons préférées. Je suis reconquise. Mais je n'oublie pas le duo avec Françoise Hardy... Jalousie...
Pardon aussi pour la fille dans la piscine du clip : http://www.youtube.com/watch?v=uEisRr33VSQ&feature=fvsr
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