vendredi 30 octobre 2009

La vie est faite de petits plaisirs. Au chocolat.

Un moelleux au chocolat.
Le bon goût de chocolat. La crème anglaise.
Un petit sorbet à l'orange ? Oui, un petit sorbet à l'orange.

Une cuillère de Nutella. Plusieurs cuillères de Nutella.
Une tranche de brioche grillée avec du Nutella.

Une tasse de chocolat chaud devant la télé. En hiver. Avec un morceau de chocolat au lait et aux noisettes. Et un bon film.

Un carré de chocolat noir. Le soir, avant de se coucher.
Un cookie au noix de pécan et aux pépites de chocolat. Avec un grand verre de lait.
Une glace au chocolat avec des morceaux de caramel.
Une crêpe au chocolat fondu avec des morceaux de banane.

Une grasse matinée. Avec les rayons de soleil qui traversent les volets. Des oiseaux.
Un barbecue. L'herbe humide. Et des champs de fleurs sauvages.

Et aussi, du chocolat.

jeudi 29 octobre 2009

Octobre tiendra sa revanche


Y a qu'il fait trop chaud. Je sais, ça ne se fait pas de se plaindre qu'il fait trop chaud. M'enfin, il fait trop chaud. Là, il fait super chaud. Faudrait voir à régler le thermostat.

On rigole, on rigole, mais c'est super important de parler du temps qu'il fait. Certains s'insurgent, hurlent à la banalité creuse. Ben oui, peut-être, mais moi je dis que le temps, c'est quelque chose qu'on partage tous. Le temps, ça vous met d'équerre par rapport à vos différences. On a tous un ciel au-dessus de nos têtes. Alors, si j'ai à parler avec un chinois dont je ne connais rien, j'opte pour une discussion sur les éléments. On a au moins ça en commun, le chinois et moi. "Il est comment ton ciel à toi ?"

Toujours est-il que, même s'il fait trop chaud (si, si, je persiste), ce joli ciel bleu est bien agréable. L'automne nous gâte. Avec de beaux arbres chatoyants, couleur feu. Et chaque matin, une jolie brume enveloppante, sur les bords de la Mayenne...

"Le vent fera craquer les branches, la brume viendra dans sa robe blanche. Y'aura des feuilles partout, couchées sur les cailloux. Octobre tiendra sa revanche..."

mercredi 28 octobre 2009

La vie est une question de priorité


Quand on emménage, on est amené à vivre quelques temps dans le big bazar. On a des pendules sans pile ou aux aiguilles tordues. On a nos fringues dans des cartons voire dans des sacs poubelles. On a de la vaisselle éparpillée. On ne sait plus où sont les serviettes de toilettes propres.
Cette situation inconfortable nécessite de prioriser. Ranger d'abord la cuisine ? les fringues ? le salon ? Faire des courses ? Faire le ménage ? Laver le linge ? Repasser ? Décorer ? L'instinct primaire revient au galop. L'homme a besoin de se nourrir pour vivre. La cuisine sera donc rangée en premier. Mais ensuite ? L'homme actif doit être propre. On retrouve gel douche, shampooing et serviettes de toilettes. La femme active ne peut décemment pas aller travailler en jogging. Il faut ranger les fringues.
Mais ces premiers rangements sont bien loin de suffire. On continue d'évoluer dans un labyrinthe de cartons, de sacs, de trucs-bidules amoncelés.
Mon cher&tendre a priorisé à sa façon. Dans sa tête, la réflexion n'a pas duré très très longtemps :
- la cuisine est rangée > je vais pouvoir manger
- il y a un lit dans une chambre > je vais pouvoir dormir
- on a retrouvé le gel douche > je vais pouvoir me laver
Et après ? En quatrième position... Suspens...
Il est apparu nécessairement-urgemment-urgent-question-de vie-ou-de-mort de ... monter le vidéoprojecteur !
Oui oui oui !!! ça y est !!! Notre maison était faite pour cet écran. On va pouvoir regarder Brokeback en super grand !!! Ouais !
Et puis, tant pis, on rangera plus tard...

mardi 27 octobre 2009

Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus


Dans ce domaine, la caricature est facile. Les hommes sont ainsi, les femmes sont au contraire ainsi. Les hommes réagissent comme cela alors que les femmes réagissent comme cela. Etc, etc. Opposition binaire un peu simpliste mais qui a fait ses preuves...
Ben oui, il y a des fois où c'est quand même assez clair. Enfin, si je me limite à ma propre expérience.

- Les hommes ne demandent pas leur chemin. Ils préfèrent chercher loooongtemps et s'énerver. Ils finissent par s'acheter un GPS. / Les femmes descendent leur vitre et alpague le premier type qui passe à peine sorties du parking.

- Les hommes n'ont pas besoin de parler des problèmes pour les résoudre. Ils les résolvent et c'est tout. / Les femmes ont besoin de parler des problèmes. Même quand la solution est trouvée. Même longtemps après que la solution ait été trouvée.

Mais j'ai surtout pu observer ce week-end un phénomène mystérieux : les hommes aiment les déménagements. Ils aiment soulever des cartons bien lourds. Les ranger dans un gros camion trop marrant à conduire. Ils voient dans cette événement l'occasion de commencer quelque chose, une nouvelle aventure. Ils passent des heures à démêler les câbles des tv-lecteur dvd-console de jeux-vidéoprojecteur-enceintes. / Les femmes voient dans cet événement les heures à passer à ranger, trier, faire le ménage. Elles ont peur que des meubles soient abîmés, des canapés salis, de la vaisselle cassée. Elles s'effraient de la maison quittée qui doit être nettoyée de fond en comble, de la maison qui accueille qui doit être aménagée. Elles redoutent les coups de fil à passer pour résilier, muter, se réabonner, les changements d'adresse à faire,...

Preuve à l'appui donc : les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de Vénus...;-)

Enfin, le déménagement est fait ! Nous multiplions les actes hautement symboliques : changer les clés du porte-clés, enlever son nom sur la boîte aux lettres, prendre sa dernière douche là-bas, sa première ici, partir au boulot pour la dernière fois de là-bas, pour la première fois d'ici, prendre son petit-déjeuner pour la dernière fois là-bas, pour la première fois ici. Enfin, vous voyez quoi.

Une nouvelle vie commence. Celle du rangement !!! ;-)

A demain les amis. Frais et dispos. Si, si.

vendredi 23 octobre 2009

Ô joie...

Whooo whooo whoooo !
Yah ! Yala ! Youhou !!!
Tutututututata ! Yeeeeaaahh !!!
Yes yes yes !
Lilalilalilala ! Lilalilaloulalalalou !
And....YEEEEEEEEESSSS !!!

jeudi 22 octobre 2009

Dis-moi comment tu signes...


On dit de la signature qu'elle est un concentré de soi-même. Les graphologues y voient même nos espoirs, nos doutes, nos rêves et nos projets. Rien de moins. Selon que l'on y ajoute son prénom ou pas, selon que l'on souligne d'un trait ou pas, on est plus ou moins fier, vaniteux ou au contraire discret, timide. Et ça ne s'arrête pas là. En fin de courrier, une signature très à gauche peut indiquer un attachement au passé et révéler ainsi un manque d'autonomie ou des difficultés à s'engager. Une signature trop à droite du texte représente quant à elle une forme d'enthousiasme et de dynamisme mais peut-être aussi un excès d'impulsivité ou des difficultés à anticiper. Dans tous les cas, on est forcément "trop" quelque chose. A parier qu'avec une signature bien centrée par rapport au texte, ni trop à gauche, ni trop à droite, on dira de vous que vous êtes à cheval sur les règles voire rigide, sans originalité... Je vous passe l'analyse de l'orientation de votre signature. Ascendante ? Descendante ? Attention, on vous décrypte... A ce sujet, je décerne la palme de la signature originale à ma mère, mes tantes et ma grand-mère : initiale du prénom + point + nom + souligné d'un trait. Fallait l'inventer ! Parfait à imiter pour éviter le cours de sport...

Pour ma part, je me souviens très bien du jour où j'ai inventé ma signature. C'était devant le Club Dorothée, sur un tableau vert à craie, en 1991. Vous me direz, j'ai parfois l'impression de n'avoir vécu que 1991 dans ma vie. Année de pleine conscience où ma mémoire devait marcher à plein tube puisque je me souviens parfaitement de l'invention de ma signature, de la Guerre du Golf et de la mort d'Yves Montand. Avant et après 1991, il y a quelque chose ???

Enfin voilà, j'ai inventé en 1991, ma super signature. J'y ai représenté mes deux initiales : AR. Fièrement. Et je suis restée fidèle à cette signature. Elle a un peu évolué, elle a pris de la bouteille, on ne distingue plus franchement les initiales, elle a gagné en force et en identité. Comme sa propriétaire !

Tout à l'heure, à 17h, je vais donc m'armer de cette belle signature de 18 ans d'âge. Elle va m'accompagner pour orner chaque page de l'acte de vente de notre maison. Ce soir, nous serons propriétaires.

A demain, dans le monde des propriétaires-mangeurs-de-pommes-de-terre ! ;-)

mercredi 21 octobre 2009

Marc, c'est toi ?


ça y est. L'heure est venue pour moi. Marc, Marc, Marc. Tu oses enfin.
Il faut que je vous explique. Depuis quelques jours, j'ai des commentaires d'un certain "anonyme" sur mon blog. Je me suis demandée qui pouvait bien être cet anonyme qui ne semble pas avoir l'imagination ou le courage de se trouver un super pseudo genre "petit lapin des forêts" ou "dédé 49". Une enquête s'imposait.

- Indice 1 : l'anonyme semble connaître mon boulot. Preuve avec le commentaire suivant : "Un peu contradictoire avec ton boulot."
- Indice 2 : l'anonyme n'a pas peur de m'écorcher un peu (personne ne semble lui avoir appris la politesse qui consiste à feindre que tout ce que fait l'autre est génial.). Preuve avec le commentaire suivant : "Je connais tous tes billets archivés sauf 2 ou 3 trop longs ou trop barbants."
- Indice 3 : l'anonyme fait beaucoup de fautes d'orthographe. Qui n'en fait pas me direz-vous ? Mauvais indice.
- Indice 4 qui-n'en-est-pas-du-tout-un : l'anonyme est tantôt un homme, tantôt une femme si on en croit les accords de ces participes passés (parfois "é", parfois "ée") ou de ses adjectifs (parfois au masculin, parfois un féminin).
- Indice 5 : l'anonyme visite mon blog quasiment depuis ses débuts.

Alors voilà, tout ceci me semble incroyablement évident. Limpide même. Je suis d'une clairvoyance extrême !!!
L'anonyme est Marc Lavoine. Marc le timide qui n'ose révéler son identité. Sacré Marc. C'est donc toi ? Idem pour le bouquet de 2 000 roses livré ce matin au bureau, le feu d'artifice lancé hier soir au-dessus de ma maison et qui a éclairé le ciel de ces 3 mots dorés "Je t'aime.", le virement de 30 000 dollars effectués sur mon compte il y a quelques jours,...
Enfin, ta lancinante question, Marc, trouve ici sa réponse : "Toi, mon Amour, toi qui a le cœur lourd mon Amour, est-ce que tu m'aimes toujours pour toujours ?" Mais OUI, Marc, n'ai pas peur.

J'ai donc l'honneur de compter Marc parmi mes lecteurs et commentateurs de blog. La classe. Bien sûr, tout ceci reste entre nous. Marc reste marié et moi aussi. Et puis, il y a Francis aussi, qui pourrait être jaloux...
Alors toi l'anonyme, merci de tes visites régulières. Je suis ravie de pouvoir t'apporter un petit sourire de temps en temps. And of course, je compte sur toi pour ne pas briser mon rêve. Tu n'as qu'à rester Marc... C'est parfait.

mardi 20 octobre 2009

"Je suis tellement fier de toi ma fille."

La pureté d'un enfant. Petit être sans vice. Peau douce et sourire angélique. Une bonne odeur qui donne envie de câliner.
On a envie de protéger ces petits êtres innocents. De leur montrer le chemin. On rêve pour eux d'une vie épanouie, qui leur épargne douleur et malheur.
Combien de parents ont travaillé dur pour offrir à leur enfant des études, des vacances, des cadeaux, des opportunités... Et quelle fierté quand vient le jour où votre enfant rentre à l'école, passe son permis, se marie, décroche son premier job. Le jour où il ramène son premier dessin, son premier cadeau de fête des pères, son premier diplôme.
Mais alors, il y a un moment où je m'interroge. Très sérieusement. Comment un parent réagit-il le jour où son enfant lui ramène un hot d'or ?
"Chérie, notre petite pupuce a remporté un hot d'or ! Comme je suis fier ! C'est fou, on ne voit pas ses enfants grandir. Il me semble qu'hier encore je te faisais sauter sur mes genoux. Et voilà que maintenant, tu..., tu..., tu sautes sur les genoux d'un autre homme..." Hum hum.
J'ai vraiment du mal à me projeter... Les acteurs pornographiques n'ont-il pas de parents ? S'ils ont des parents, ceux-là n'ont-ils pas la télé ? La radio ? Ne lisent-ils pas la presse ? Comment ces acteurs cachent-il la vérité à leurs parents ? "Maman, je suis esthéticienne.", "Papa, je suis prof de sport." Ouais, c'est ça. Offrent-ils leur trophée à leurs parents pour qu'il trône sur la cheminée ? Se repassent-ils la vidéo de la remise de prix le dimanche après-midi en famille ? Et puis enfin, les acteurs porno ont-ils des enfants ? Pire, ont-ils des adolescents ? "Maman, j'ai un copain de classe qui t'a reconnu dans un film X. Il veut un autographe."
Je propose de rester avec mes interrogations, de vivre avec, de mourir avec. Parce que franchement, je ne suis pas complètement sûre de vouloir connaître les réponses...
Bonne journée à tous. Hot hot hot hourra !!!

lundi 19 octobre 2009

Le monde est égoïste. Définitivement.

J'aimerais vous parler de la candidature de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad. Vous dire ce que j'en pense.
J'aimerais vous parler de l'affaire Clearstream. Vous dire mon ressenti à ce sujet.
J'aimerais échanger avec vous sur les propos de Brice Hortefeux, les écrits de Frédéric Mitterrand,...
Le nucléaire iranien, le système de régulation des banques, l'Afghanistan, etc...
Mais voilà. Y a des fois où on n'en pense rien. Je n'en sais rien. Je n'ai rien à dire. Je n'arrive même pas à me poser la question. Parfois, j'ai bien saisi le truc, bien compris les tenants et aboutissants mais voilà, j'ai comme qui dirait davantage envie de parler de mon dernier sac à main dont, soit dit en passant, la presse à tort de ne pas parler davantage...
Et puis parfois, je dirai tout simplement que je n'ai rien compris. Frédéric Mitterrand a eu un enfant avec Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux, jaloux, a acheté une arme nucléaire à l'Iran qui a menacé de faire exploser les banques et du coup, Dominique de Villepin s'est exilé en Afghanistan ? Enfin, un truc comme ça. Oui, dans certains cas, l'actualité semble curieusement obscure. Un gouffre abyssal dans lequel je tombe. Je vois le ciel s'éloigner, j'essaie d'agripper les parois. Impossible. Je sombre lamentablement. Et je prie pour qu'aucun client ne me demande mon avis lors d'un déjeuner. L'affaire Clearstream représente pour moi le néant total. Rien compris de bout en bout.
En revanche, je ne comprends pas que le monde ne s'intéresse pas davantage au fait que des écureuils soient suspectés de voler des drapeaux dans un cimetière américain, qu' Elton John déclare avoir été puceau trop longtemps, que l'application "Paf le chien" fasse fureur sur Facebook, que je vais devenir propriétaire jeudi,...

Le monde est égoïste au possible. Définitivement.

jeudi 15 octobre 2009

Poubelle la vie

Ce matin, je suis montée dans ma voiture. Incroyable.
J'ai enclenché la première vitesse. Fou.
Ma voiture, en gentille voiture, a avancé.
Elle a emmené avec elle le sac poubelle laissé sur le trottoir.
Ce dernier s'est déchiré.
Et au milieu de la route, il y avait nos vies éventrées. Un gros amas d'ordures.
J'ai du descendre. Et ramasser tout le bordel. Dans le froid sibérien de cette matinée d'Octobre. Avec ma petite robe et mes petits collants.

Mais ! MAIS ! MAIS !!!

Je m'en fous car rien ne peut m'atteindre : dans une semaine, nous quittons notre maison de location! Nous quittons cette petite maison de merde. Bientôt, nous aurons une vraie salle de bain, un vrai chauffage, un sol silencieux, des murs droits, un portail électrique, une cheminée, des moustiquaires aux fenêtres et même...deux toilettes ! Fini le spectacle auditif du voisin qui pisse, se mouche, tousse.
YAOUH !!!

Alors voilà, tant pis pour la poubelle de ce matin. I'm strong ! Quant aux proprios de cette charmante maisonnette de merde, s'ils continuent sur leur lancée, je leur fous dans la gueule la fameuse poubelle ! Yaouh !

A demain ! Yaouh !

mardi 13 octobre 2009

La loi des séries...

Je commence à m'interroger très sérieusement sur le concept de loi des séries. Mais alors très sérieusement.
- Un avion s'écrase en pleine mer. Combien à suivre ?
- Un gamin est oublié dans une voiture et meurt de déshydratation. Combien à suivre ?
- Les suicides à France Télécom.
- La mort de Filip des 2Be3. Celle de Stephen des Boyzone. Je ne parle pas de celle de René, des Musclés, boy's band avant l'heure.
Je commence à trouver ça très louche.
Face au pur inexplicable, la loi des séries permet de donner un semblant de sens. Ah oui ! C'est la loi des séries. Elle a bon dos la cocotte. On l'invoque pour se rassurer, exorciser sa peur, révéler son impuissance devant la fatalité. On admet avec elle que quelque chose nous échappe. Mon Dieu mais qui tire les ficelles ? On soupçonne un instant qu'il s'agit juste d'un éclairage des médias qui rend visible des événements qui de toutes façons, auraient eu lieu. Toujours la faute aux journalistes.
N'empêche, je trouve tout ça bizarre. Existerait-il une contagion pour tout ? Une contagion des morts de chanteurs de boys'band ? Une contagion de suicides ?
En tout état de cause, je recommande vivement aux chanteurs de boy's band, conducteurs d'avion, salariés de France Télécom et autres de bien se laver les mains avec du savon ou une lotion hydroalcoolique, de joindre leur médecin traitant en cas de symptômes mais de ne composer le 15 qu'en cas d'urgence, de se faire vacciner si, en plus de faire partie de l'une de ces catégories ils sont enceintes, vieux ou déjà malades. Pas de chance pour les chanteurs de boy'sband vieux reconvertis chez France Télécom...
A demain. D'ici là, faites attention...

lundi 12 octobre 2009

Actif et heureux de l'être ?!

Vous connaissez tous ce moment. Celui du lundi matin. Il faut se lever et aller travailler.
Et en plus, il ne faut pas travailler n'importe comment. Non, parce que vous avez une conscience professionnelle quand même.
Vous vous surprenez à rêver. D'une journée sous la couette. Peinard. D'un boulot-planque où vous pourriez vous caler dans un coin et attendre que la journée se passe.
Mais non. Aujourd'hui comme les autres jours, vous devez aller travailler. Pire, vous devez aller bien travailler. Il faudra être actif, présent. Il y aura des problèmes. Il faudra faire face. A un client, à un dossier, à un enfant difficile, à un projet qui demande de mobiliser ses neurones, à plein d'autres situations qui nécessitent d'être là, disponible, proactif. Impossible de roupiller, de faire semblant.
Alors, pendant ces 10 minutes autorisées, le lundi matin, entre le premier oeil ouvert et le premier pied posé par terre, vous rêvez un peu de ce job où vous n'auriez aucune responsabilité, aucun besoin de trouver des réponses, de faire face avec professionnalisme, ou d'une journée de glandouille sous la couette à mater des séries.
Et puis, vous posez le pied par terre. C'est pas si mal d'avoir un job à responsabilités. C'est bien d'être actif. C'est bien de prendre les choses en mains. On ne peut pas le regretter. Alors voilà, vous y allez. Il faudra quelques heures pour s'y remettre mais enfin, c'est quand même mieux ainsi...
Bon début de semaine à tous et à demain !

jeudi 8 octobre 2009

Le fric, c'est chic. C'est ça ouais...


Quand j'étais petite, j'avais une tirelire en forme de cochon. En porcelaine blanche. Le bouchon, au niveau du ventre, était très difficile à enlever. Plus tard, à l'adolescence, je rangeais mes économies dans une petite boîte en fer. J'adorais faire des économies. Quand j'avais dix 10/10 à l'école, j'avais le droit à une petite récompense. Un petit cadeau comme cette broche en forme de canard choisie chez un cordonnier. Ou une pièce, un billet que je pliais consciencieusement pour le ranger dans la petite boîte en fer. Plus tard, il y eût l'argent de poche. 100 francs par mois je crois. J'avais une incroyable capacité à économiser. A tel point qu'une année, j'étais parvenue à un petit pactole de 1 000 francs en vue des cadeaux de Noël ! Pas peu fière la fille.
Après, ils ont ouvert H&M à Orléans. L'époque de la fac et du shopping entre filles.
Après, il y a eu mon cher et tendre. Les week-end, les restos, les cinés. Nous avons quand même investi dans une jolie tirelire en forme de poule immédiatement baptisée "lapoulausous". Quelques dizaines d'euros y dorment toujours, attendant la bonne occasion.
Dans tous les cas, j'ai toujours eu un certain goût pour l'économie. Un goût que j'ai toujours bien su faire cohabiter avec le goût du shopping, des cadeaux, de la dépense compulsive et jouissive. Ma peur d'un lendemain sans fric et ma fièvre dépensière font finalement plutôt bon ménage. Et autant vous dire que dans la balance du foyer, pour demain et les 25 prochaines années à venir, il y a intérêt que ces deux-là continuent à se mettre d'accord.
Parce qu'hier, on a reçu le tableau d'amortissement contractuel de notre prêt immobilier. Celui qui dit que je ne pourrais plus adopter toutes les fringues orphelines qui crient dans la vitrine. Celui qui dit que tu commenceras à rembourser davantage de capital que d'intérêts quand tu approcheras de la quarantaine alors que pour l'instant, tu n'as même pas la trentaine et que la quarantaine est une contrée si lointaine que tu n'es même pas sûr d'avoir la force d'y arriver.
Mais c'est aussi celui qui dit que d'ici quelques semaines, il en sera fini du parquet qui grince, des portes qui ne ferment pas, des bestioles dans tous les coins, des frises de poissons et de coquillages dans la salle de bains, des murs pas droits et des rues grises et moches de Trélazé.
Alors voilà, le tableau d'amortissement et moi, on a décidé de passer un pacte. Pour éviter de se regarder en chiens de faïence pour des années et des années, on a décidé de se tolérer. Je lui donne notre fric, il m'apporte le bonheur d'avoir un foyer à nous. Vraiment à nous.
Passez une belle journée, foutez-vous de la grisaille. Et souvenons-nous qu'il ne sert à rien de finir le plus riche du cimetière. Mais que c'est quand même mieux de ne pas être non plus le plus pauvre des vivants. Philosophie quand tu nous tiens...

mercredi 7 octobre 2009

ça sert à ça les copines

Sur les conseils d'un ami, très bon ami, très très bon ami, nous suivons depuis quelques temps la série "How I met your mother". Bien sympathique série qui vous permet de ne pas vous endormir avec les images de ventres dégoulinant d'intestins sanguinolents de Grey's Anatomy, les images de meutres dissimulés au fond du jardin de Desperate Housewife, de scènes fantastico-parano-mégalo de Lost, de tortures rocambolesques voire honteusement impossibles de Prison Break (mais comment ont-il pu tuer ET faire revenir Sarah Tancredi ????). Bien sûr je critique pour la forme. Je suis toutes ces séries comme un bon petit soldat.
Enfin, dans How I met your mother, nous sommes plus prêts de Friends. La vie de 5 potes newyorkais, leurs histoire d'amour, leurs histoires d'amitié, de boulot, etc. Vous en ressortez gonflés à bloc avec l'envie sévère de voir vos meilleurs amis, de les serrer très fort dans vos bras, de prendre des nouvelles de leur nouveau job, leur nouvel appart, le bébé qui pousse dans leur ventre, la cicatrisation des bobos aux genoux, etc, etc. Avec tout ça, on se dit que l'amitié, ça déchire. Lapalissade suprême ? Peut-être mais enfin, quand même, c'est bien vrai. Entre petits moments précieux, échanges anecdotiques, grands moments inoubliables, discussions existentielles, l'amitié tisse sa toile. Bien belle prison qu'honore ce matin une amie, très bonne amie, très très bonne amie. Elle fait partie des amis-conseil. Catégorie d'amis fort pratique qui sèment ici et là des petits conseils bien avisés : mets ton vernis au réfrigérateur, achète-toi le super petit ustensile pour couper les bouloches de tes pulls, sache que quand tu seras enceinte, tu seras frustrée de ne plus pouvoir faire autant de choses qu'avant, bon courage pour ta réunion, fais attention de ne pas partir en rdv avec ta culotte coincée dans ton collant, etc, etc. Et ce matin, entre la poire et le fromage, dans un petit mail qui fait du bien, entre le "notre bébé va bien" et le "gros bisous", une petite phrase glissée, un conseil bien avisé : "Je voulais aussi te prévenir que chez XX, tout le monde doit retirer ses chaussures. Donc, ne met pas des collants dans des belles bottes, ce n'est pas la peine. Ca sert à ça les copines : à prévenir ce genre de petits désagréments !!!"
J'adore mes copines. Des vraies filles. J'adore "How I met your mother" même si parfois j'en sors un peu mélancolique de si peu voir certains amis chartrains, parisiens, italiens, bientôt auxerrois,...

mardi 6 octobre 2009

Il y a des questions existentielles et il y a les autres...

Y a des moments dans la vie où le moindre événement, même le plus petit, vous paralyse.
Vous vous êtes levé fatigué. Inutile d'insister vous ne ferez pas honneur à l'adage des épicuriens aujourd'hui. Vous ne vivrez pas comme il se doit ce cadeau que Dieu vous fait en vous permettant de vivre debout, dans un pays libre, avec un toit au-dessus de votre tête, blabla, etc, etc. Non, rien à faire, vous ne vivrez pas cette journée comme il se doit. Vous vous dites juste : "Vivement ce soir qu'on se couche".
Du coup, la moindre babiole vous déstabilise puisque votre cerveau est en mode veille. Il est là, il marche, vous savez comment vous vous appelez, vous vous êtes rendus au bon boulot, pas celui que vous avez quitté il y a un an, vous n'avez pas caressé le chien en l'appelant par le nom de votre mari. Vous avez l'essentiel. Y a juste le particulier qui coince. Les petits trucs imprévus qui demandent de gros efforts au cerveau :
- Le pantalon que vous comptiez mettre ce matin n'est en fait pas propre. Je fais comment ?
- Il ne reste plus de la brioche que vous mangez chaque matin depuis trois mois. Je fais comment ?
- Un client vous demande si "finalement, on n'aurait pas plutôt dû faire comme ça, qu'en pensez-vous ?" Je fais comment ?
Plus de repères. Il semblerait qu'il faille réfléchir. ça va être difficile aujourd'hui. Là, un collègue en rajoute un peu "ça va pas ? Tu as une sacrée petit mine. Le teint cireux. T'es sûre que tu te sens bien ???" Ah, bah maintenant que tu me le dis...
Et puis, pour couronner le tout, l'Evénément. Le grand, le vrai, l'Unique. Celui qui vous fait définitivement dire :"Oula, ça va pas ce matin."
Vous vous pointez dans les toilettes des hommes parce que celles des femmes sont occupées. Vous faites votre affaire. Et là, vous scotchez. Arrête sur image. The blank. Et une question qui tourne en boucle, dont vous ne parvenez pas à fixer la réponse. Votre cerveau s'enlise.
Quand on quitte les toilettes des hommes, la décence veut-elle que l'on relève la lunette ?
Grande question... Très grande question.
A demain, si Dieu le veut bien...!

jeudi 1 octobre 2009

Opération bébé : le jour J

Toutes les unités sont en place. Radio Vouzeron connectée. Belle-sœur en place. Relayée par autre belle-sœur et belle-maman. Séverine la maman aux commandes. Secondée par Tony le papa.

Check list ok : péridurale ok, chambre ok, sac de naissance ok, prénom ok. Armoire poncée et peinte ok.
Périmètre de sécurité ok.
Indices : sexe féminin, prénom en 8 lettres.

Le topo :
- 2h15 cette nuit. Début des contractions.
Source 1 : sms du courageux G.I au front, j'ai nommé la maman elle-même !
Commentaires : "Très mal."
Source 2 : Facebook, par le père lui-même. Merci les réseaux communautaires.

Remarques sur l'opération : sms reçu seulement à 10h ce matin. Echec de l'I.Phone. Information relayée avec 8 heures de retard. Putain, on n'a perdu des guerres pour moins que ça !

- 10h35 : péridurale ok. Travail en cours.
Source : mail envoyé par le relais Katia.
Remarque : le réseau fonctionne bien. Tout le monde est en place.
Commentaires : "Le papa rentre manger puis repart."

Voyants au vert. Tout le monde est sur le pont.
Commentaires des unités spéciales en charge de l'opération : "Bébé prévu pour la fin de journée."

Mon amie Séverine est en train d'accoucher !!! Comment voulez-vous que je travaille ?!!
La petite fille aux 8 lettres est en route. ELLE DEBARQUE !