vendredi 28 mai 2010

Cherche femme de ménage pour la case des billets douxmeur

Depuis que j'écris les billets douxmeur, j'ai des oreilles et des yeux 'achement plus grands. Aux aguets en quelques sortes. ça n'est pas une tension permanente et empoisonnante, faut pas déconner quand même. C'est juste qu'au moment où je vis les choses, j'ai parfois l'impression qu'elles se calent ou pas dans la case des billets douxmeur et qu'elles en ressortent lorsque mes doigts se posent sur le clavier. Le tiroir s'ouvre et, plus ou moins consciemment, il en sort les trucs qui m'on fait rire, qui m'ont posé question, qui m'ont plu, qui m'ont heurté, etc, etc. Pis dès fois, ça se mélange, ça se chevauche. J'avais l'impression de tenir un truc et puis, il s'est envolé. Finalement, il ne valait pas le coup. Le tiroir l'a laissé filer. Je ne sais plus bien si c'était drôle ou pas, ou triste ou pas, ou incroyable ou pas.

ça me fait ça depuis quelques jours. Et je crois que c'est un peu corrélé à mon activité professionnelle qui prend un malin plaisir à s'accaparer mes neurones, les rendant indisponibles pour toutes autres activités que travailler et comater.

Du coup, aujourd'hui comme les jours derniers, tous les tiroirs sont ouverts. C'est le bordel dans la case des billets. Et voilà ce qui naît sous mes doigts :

- Non, non, non, Falcor n'est pas dans mon bureau. Le mystère est résolu. Le grondement sourd, le ronronnement du Falcor endormi et bien, bon, ben en fait, disons que, il s'avère en réalité que, bon ben, c'est la nouvelle cafetière du bureau. Oh ça va hein ! Pas de moqueries ! La cafetière imite à la perfection le râle falcorique. Bravo à elle. Moi, j'ai maintenant 1) l'air con 2) moins peur de venir travailler.

- Depuis deux jours, j'ai reçu de la part de quelques proches pas moins de 3 photos de Marc Lavoine prises au détour d'une rue : Marc Lavoine à l'affiche d'un film, Marc Lavoine pose pour Cerrutti (celle-ci est à tomber soit dit en passant...) Je me dis donc 1) franchement, je connais des gens sympas 2) des gens sympas qui pensent à moi 3) au point de s'arrêter dans la rue prendre une affiche en photo avec leur portable 4) au point de prendre le temps de m'envoyer la-dite photo par mail 5) que tout ceci frise l'obsession, j'ai l'impression d'être droguée-Marc-addict.

- Je suis tombée ce matin sur cette photo de l'acteur de la série Arnold Willy et ... ça fait bizarre...
C'est lui mais en vieux en fait. Et ben ça suffit à faire bizarre...


- Je me suis mangée mais alors sévèrement mangée un put... d'enc... de trottoir ce matin. Ce qui a eu pour effet immédiat l'éclatage complet et sans négociation possible de mon pneu arrière. La sentence a été irrévocable. La série des merdes avec ma voiture est donc officiellement lancée. René était loin, mon portable n'avait quasi plus de batterie, impossible de se connecter aux pages jaunes, j'ai du appeler 4 taxis avant d'en trouver un, j'avais avec moi un appareil photo, un pc portable, un vidéoprojecteur, un sac avec des boitiers de vote pour animer des tables rondes, un sac à main, un sac avec ma gamelle du midi comme quand je descendais travailler à la mine, le taxi s'est garé à l'autre bout du parking et m'a poliment regardé arpenter le goudron chargée comme une mule au point que j'ai même regretté que mes 4 mois de grossesse ne se voient pas davantage conard. Enfin, ça ressemblait un peu à un truc du genre : tu te lèves, tu te cognes le petit orteil dans le pied du lit, y a plus d'eau chaude, tu glisses en sortant de la baignoire, ta serviette est encore mouillée, tu renverses ton café sur la nappe, tu casses 4 biscottes sur 4, tu fais tomber ton portable en prenant ton sac à mains, le portail électrique ne s'ouvre pas, y a des embouteillages, tu avais oublié que tu avais un rendez-vous, y a une tâche sur ta jupe. ça pourrait donc être pire. Surtout que mon mari René a juste dit : "De toutes façons, tes pneus, il fallait les changer." Et ça, ça, ça là, ce genre de réactions et ben c'est aussi pour ça, que je l'aime très fort mon mari.

Voilà à peu près. En vrac. Un tout petit peu en vrac...

mardi 25 mai 2010

Oui, oui, oui ou "le week-end jouissif"

Là-bas, dans cette contrée lointaine, la vie est douce. Elle s'écoule lentement. Elle se fiche du tic-tac de la montre. Dans cette contrée lointaine, il n'y a que les gens que vous aimez. Ils sont là, ils rigolent avec vous, se prélassent, vous passent le plateau de fruits de mer, vous servent du vin, vous étalent la crème solaire dans le dos, vous demandent si vous avez bien dormi. C'est une contrée lointaine qui semble souvent inaccessible. Elle fait rêver. La contrée des vacances. Première escale lors d'un week-end de trois jours. Escale trop courte mais escale quand même. Car ce week-end avait clairement un goût de trop peu. C'est sûr, c'est carrément mieux qu'un week-end de deux jours ! Mais quand même, qu'est-ce que ça donne envie...

Ce week-end, Julien et Jessica se sont dit "oui". Et ça, ça donne envie de s'aimer encore plus fort. ça donne envie de dire "oui" à tout plein d'autres choses. D'ailleurs, des "oui", il y en a eu plein de week-end :

- Tu viens te baigner ? Oui.
- Elle ma va bien ma robe ? Oui.
- Tu m'aimes ? Oui.
- Tu danses ? Oui.
- Je rêve où il m'a piqué ce con... de moustiques ? Oui.
- Les mariés sont beaux. Oui.
- On serait bien restés un peu plus longtemps, non ? Si.
- Tu veux bien beurrer ma tartine ? Oui.
- Tu crois que Gaël Monfils va gagner ? Oui.
- Il fait beau ou pas dehors ? Oui.
- Il fait chaud ? Oui.
- J'ai l'impression qu'on est les plus beaux... Oui.
- On se fait un barbeuc ? Oui.
- Parti pour un Borriquito ? Oui.
- C'est ton anniversaire aujourd'hui ? Oui.
- Y a encore 3 plats avant le dessert ? Oui.

Et je ne parle pas des :
- Je te sers du vin ? Oui.
- Je te ressers du vin ? Oui.
- Je te reressers du vin ? Oui.
- Je te rereressers du vin ? Oui.
- Je te sers une bière ? Oui.
- On va se chercher une bière ? Oui.
- Tu reprends une bière ? Oui.
- Tu veux une goutte ? Oui.
- Une dernière goutte pour la route ? Oui.
- Tu veux un Doliprane ? Oui.
- C'est peut-être mieux que je conduise ? Oui.


Mon Dieu que tout ça était bon...

vendredi 21 mai 2010

Qui a allumé la lumière ?

Le jour où on découvre le "C" qui se cache dans le logo de Carrefour.
Le jour où on découvre que la rue Machin donne sur la rue Bidule alors qu'on n'avait jamais vu ça sous cet angle.
Le jour où on découvre que ce client avec qui on a déjeuné est le beau-frère d'une collègue.
Le jour où on découvre que Calogero chante "en apesanteur" et non pas "on a besoin d'air".
Le jour où on découvre que Doc Gynéco chante "dans la misère et les cris" et non pas "dans la misère électrique" (ce qui était somme toute beaucoup plus poétique mais aussi beaucoup moins compréhensible...)

Qu'ils sont beaux et heureux ces jours où l'étincelle naît dans nos yeux (et dans le cerveau qui se cache juste derrière nos yeux...). Ces jours où l'on comprend enfin les choses. Ces jours de vérité. Rares et précieux. On se demande comment était la vie avant de comprendre ça.

Ce jour est de ceux-là. Béni soit ce jour.

Car figurez-vous que la chaîne de télé W9 appartient au groupe M6. Et surtout que W9, c'est M6 à l'envers.

W9 - M6

Alors là, j'en reviens toujours pas...

jeudi 20 mai 2010

Falcor is in my space


Il se passe un truc bizarre depuis quelques jours. J'ai l'impression de vivre dans un épisode de Lost avec des voix qui chuchotent et murmurent... Quelques minutes, plusieurs fois par jour, j'entends des bruits bizarres dans mon bureau. Comme si une grosse bête se réveillait doucement de son sommeil. On dirait les ronflements graves et amicaux de Falcor, dans l'Histoire sans fin.
Au début, j'ai pensé à la voix lointaine d'un collègue, qui m'arriverait de façon sourde et étouffée. Mais ça n'est pas ça. Et je ne sais pas ce que c'est. ça gronde sourdement. Je pense donc qu'il y a une bête cachée quelque part dans mon bureau, sous mon bureau, dans le plafond de mon bureau, derrière les murs de mon bureau, sous la moquette de mon bureau, et qui de temps en temps, ronronne paisiblement en changeant de position. Je ne vois pas d'autre explication.

Avouez que c'est bizarre.
Ou c'est moi qui suis bizarre. Parce que j'entends des bruits, parce que j'ai des poêles trop grandes pour mes tupperware, parce que je pense avoir mes chances avec Marc Lavoine, parce que ce matin, j'ai trouvé que ça sentait la tomate-mozarrella-huile d'olive-basilic dans la rue alors qu'il n'y avait même pas de resto...

Je me fais un petit peu peur...

Pourvu que la bête ne se réveille pas...

mardi 18 mai 2010

Quand un dessin aurait mieux valu qu'un long discours...

Aujourd'hui, j'aurais aimé avoir des talents de dessinatrice pour vous faire une belle et limpide représentation graphique d'une situation hautement existentielle que j'ai vécu hier soir. Car je sens bien que les mots ne suffiront pas, ne seront pas suffisamment forts, pas suffisamment évocateurs, pas suffisamment explicites. Alors qu'un dessin aurait été tellement plus clair...
Vous y auriez tout de suite vu avec évidence la situation incroyable que j'ai vécu.
Vous auriez compris d'un seul coup quel fût mon désarroi.
Vous auriez saisi la complexité d'un tel cas de figure.
Mais je m'incline. Je n'ai que des mots dans ma besace. Que des mots pour partager avec vous le fameux cas de figure. Je vais tenter de le résumer en une phrase.

Quand vous avez une graaaande poêle pleeeeine de nourriture et que vous essayez de verser le contenu de cette poêle dans un tupperware dont le diamètre est beaueaueaueaucoup moins large que celui de votre poêle, mais comment faites-vous pour ne pas en mettre plus à côté du tupperware que dans le tupperware ?

Nan, sérieusement, vous voyez ce que je veux dire ? Y a tout ce qui est en périphérie de la poêle qui se barre sur les côtés et à cause de la loi de l'attraction terrestre de la force qui pète je sais plus quoi, et ben t'as même pas le temps de centraliser le contenu qu'il est déjà barré et répandu avec grossièreté et lâcheté (oui, oui, lâcheté) partout à côté du tupperware.

Au-delà du fait que ma vie soit trépidante, ne me dites pas que vous ne trouvez pas ça fou et révoltant et insupportable et honteux et tragique et agaçant et frustrant ?

Nan mais vous voyez ce que je veux dire ? Je suis claire ?

Vous voyez pas ?

Aaarghh, je savais qu'il aurait fallu un dessin...

lundi 17 mai 2010

On nous ment, on nous spolie

Je suis pour l'intégration de nouvelles règles sociales. C'est mon côté syndicaliste refoulé par un père chef d'entreprise puis par un mari en passe de le devenir. Condamnée à trouver ça super de travailler. Tu parles d'un truc. Du coup, en cachette, je rêve d'un nouvel ordre avec des nouvelles lois. Des nouvelles lois comme :

- Il est interdit de travailler le lundi matin.

- Il est interdit de travailler le vendredi après-midi.

- Dans le cas où un jour férié tombe un jour chômé (type dimanche), le jour férié est décalé à un jour travaillé. Qui devient alors chômé.

- Les heures post-repas (a minima 14h-15h) doivent être chômées.

- Pareil pour le travail le soir (après 18h) et le week-end (qui commence le vendredi midi, si vous avez bien suivi).

- Le travail le mercredi n'est pas obligatoire pour les salariés ayant des enfants.

- Les jours sans rendez-vous, il est autorisé de venir travailler en pyjama.

- Pour certains que je ne nommerai pas, je sais qu'une grande avancée sociale serait d'autoriser de siroter des bières au bureau...

- Papoter avec ses collègues est considéré comme du travail. Du travail sur le lien social. ça compte. Si, si.

- Il est autorisé de ne pas être au top de sa forme intellectuelle pendant les premières heures de travail (9h-10h), après les repas (14h-15h), pendant les dernières heures de travail (18h-19h). Qu'on ne me dise pas qu'il n'y a pas de quoi faire au milieu de tout ça...

- Enfin, parce que c'est plus que jamais d'actualité : en cas de jours fériés, les "ponts" doivent systématiquement être suivis d'un jour de congé. Exemple : jeudi de l'Ascension > pont le vendredi > récup' le lundi. J'ai dit "systématiquement".

Voilà, maintenant que j'ai rédigé ce billet, mon père va me déshériter, mon mari va divorcer, mon patron va me virer.

mercredi 12 mai 2010

La liste de 30

Raymond a fait sa liste de 30. Sa liste de ceux qu'il emmènera peut-être là-bas.
J'ai l'impression que cette liste est LA liste. Vous étiez plus de 10 millions devant votre poste hier soir pour la découvrir. Sans compter les litres d'encre qu'elle fait couler.
Je me dis qu'il y a peut-être un filon du côté des listes. Des listes de 30. Du coup, j'ai fait la mienne. La liste de ce/ceux que j'emmènerai quelque part si je devais emmener quelque chose ou quelqu'un quelque part un jour... Si j'ai bien compris le principe, avec cette liste de 30, on doit pouvoir gagner ou survivre, selon les situations.

Bonsoir Laurence Ferrari, merci de m'accueillir sur votre plateau ce soir. En exclusivité, je vous présente "Ma liste de 30" :

- Un pot de Nutella
- Un cahier
- Un crayon
- Mon sèche-cheveux Babyliss pour les brushing
- Mon mari René (il n'y a pas de hiérarchie dans l'ordre de cette liste. Je précise parce que bon...)
- Mon bébé
- Mon bébé fien (et j'emmènerai bien là-bas un paquet d'entre vous mais bon, vous savez ce que c'est, le métier de sélectionneur, pas facile...)
- Un super héros au cas où il nous arrive une super merde
- Un bon cuisinier, au hasard Pierre de Top Chef, nan parce que j'en reviens toujours pas qu'il n'est pas gagné...
- Un masseur-sophrologue-ostéopathe
- Un chauffeur
- Un paquet de fric
- Quelqu'un de bon conseil parce que ça peut servir
- Un appareil photos
- Un optimiste-mais-pas-trop-quand-même, ça aussi ça peut servir quand on part là-bas pour faire quelque chose
- Un magicien, tiens j'emmènerai Dani Lary (pour amuser René et aussi pour faire des tours de magie qui nous sortiraient de l'embarras si besoin)
- Un chanteur
- Une chanteuse pour faire des duos avec le chanteur. J'ai pas trop d'idées sur les profils de ces artistes, hum hum...
- Un médecin-chirurgien-dentiste, le modèle qui ne fait pas mal avec l'option Carte Vitale intégrée parce que je ne sélectionne pas la carte vitale dans ma liste de 30
- Un paquet de vêtements ou un styliste qui les fabriquera sur place, là-bas, en fonction de la météo
- Un photographe-cinéaste-dessinateur-peintre pour immortaliser les magnifiques moments que nous passerons là-bas
- Un journaliste pour nous tenir informés de ce qui se passe ailleurs que là-bas
- Un bon livre mais lequel ?
- Des bouteilles d'eau (une caisse de Chambon)
- Un téléphone, un qui permet d'envoyer/recevoir des mails, faut pas déconner quand même
- Un humoriste pas relou
- Une esthéticienne douce et gratuite
- Une chèvre qui fabrique ses propres fromages
- Un couteau suisse
- Une Eurocard Mastercard parce qu'il y a certaines choses qui ne s'achètent pas mais pour tout le reste, il y a Eurocard Mastercard

Si avec ça, on gagne pas là-bas...

PS : Clairon, je sais que tu vas vérifier qu'il y a bien 30 points à ma liste...
PS 2 : Je vous invite à découvrir ce nouveau blog miam miam croc croc : Les p'tits plats de Cheristelle

mardi 11 mai 2010

La procrastination ou parce que demain, c'est bien aussi

Le mot fait un peu peur mais ça fait même pas mal.
C'est un plaisir que nous sommes beaucoup à nous accorder.
Pour certains, c'est un vrai problème dont les conséquences peuvent être importantes.
Mais au fond, de temps en temps, quel agréable sentiment que celui de se dire "je m'en fous, je verrai ça demain".
Je vous donne le lien de ce site où la procrastination est légion. Juste histoire de se déculpabiliser de laisser traîner depuis plusieurs jours le linge propre sur le lit...

Apprendre à gérer sa vie sans aucune discipline personnelle
Extraits exclusifs du livre Demain, c’est bien aussi de Kathrin Passig et Sascha Lobo (Ed. Anabet, avril 2010).

Comment cela s’est réellement passé


Au début, Dieu ne créa rien. « J’aurai bien le temps de le faire demain », se dit-il en caressant sa barbe avec satisfaction.

Le deuxième jour, Dieu dit : « Bah, il me reste cinq jours pour le faire. »

Le troisième jour, Dieu décida de séparer la lumière des ténèbres, mais à peine s’était-il fait un café que la journée était déjà passée.

Le quatrième jour, Dieu se demanda sérieusement comment confier la pénible tâche de la création du monde à quelqu’un d’autre. Mais il n’existait personne d’autre que lui.

Le cinquième jour, Dieu eut d’autres choses beaucoup plus urgentes à accomplir.

Le sixième jour, Dieu se demanda s’il était possible de se retirer du projet d’une manière ou d’une autre. Mais il ne trouva pas de prétexte valable. Après tout, il était tout-puissant, l’hypothèse d’un empêchement était donc peu crédible.

Le dimanche à midi moins cinq, finalement, Dieu griffonna rapidement deux ou trois idées : de l’eau, de la terre, le jour, la nuit, des animaux, des trucs. Puis il considéra son œuvre et se dit que ce n’était pas terrible. « Mais pour cinq petites minutes de travail », se dit-il, « c’est quand même pas mal ! »

lundi 10 mai 2010

Rencontre

J'ai fait une rencontre qui a bouleversé ma vie.

On ne se connaît pas encore très bien lui et moi mais je fonde de grands espoirs sur notre relation. Même si nous n'en sommes qu'au tout début. Un petit peu plus de trois mois que l'on s'est découvert l'un l'autre. Et si tout va bien, nous ne devrions pas nous quitter de sitôt.
Je sais qu'il y aura des hauts et des bas mais n'est-ce pas le cas de toutes les relations... Pour l'instant, nous entretenons une relation cordiale et respectueuse. Je ne prends pas trop de place dans sa vie ; d'ailleurs a-t-il vraiment conscience de ma présence à ses côtés... Lui, il prend chaque jour un peu plus de place. Mais nous faisons ça à son rythme. Molo. Petit à petit. On ne se brusque pas. Il n'est pas de ceux qui ont débarqué en chamboulant tout, en vous empêchant de vivre, de manger, de dormir. Pour l'instant, c'est soft. Quand notre relation grandira, nul doute qu'il saura prendre davantage de place.
Mon mari René semble lui aussi se réjouir de cette nouvelle relation. Il en est quand même à l'origine. Sans lui, cette rencontre n'aurait jamais eu lieu.
Si vous le voulez bien, je vous donnerai de temps en temps des nouvelles de l'évolution de cette relation. Je fonde beaucoup d'espoir dessus. Je vois quelque chose de nouveau, de différent, quelque chose de fort et de fidèle, quelque chose de beau. L'avenir nous le dira.

En attendant, je vous laisse découvrir une photo de cette chère personne qui est rentrée dans nos vies il y a quelques mois.

vendredi 7 mai 2010

La théorie du complot ou le rendez-vous manqué

Bon.

Alors voilà.

Je voudrais juste me plaindre au sujet d'une question d'ordre technique. Cela concerne le monsieur en charge de la lumière du concert de Marc Lavoine. Il a passé la soirée entière à éblouir ce pauvre Marc, l'empêchant ainsi de clairement me distinguer. Ceci explique cela. Car Marc m'a cherchée. J'ai vu ses yeux errer désespérément. A plusieurs reprises, il s'est adressé directement à moi ("toi, mon amour", etc, etc...) Mais voilà, le gars de la lumière l'a aveuglé. Pour quelles raisons ? Je l'ignore encore. Peut-être est-il amoureux... Toujours est-il que Marc ne m'a pas trouvé dans la salle. C'est une bien triste histoire, j'en conviens.

En conséquence, j'ai prévu d'envoyer ce petit courrier :

Cher monsieur de la lumière,

J'ai eu le plaisir et l'honneur d'assister hier au concert de Marc Lavoine, dans la salle Amphitéa à Angers.
A plusieurs reprises, Marc Lavoine a explicitement émis le souhait de voir les visages des personnes présentes dans la salle. Ce qui a pu alors vous sembler être un caprice inutile à combler était en réalité une requête légitime qui aurait nécessité d'être exaucée. Car ce que vous ignoriez visiblement, c'est que Marc Lavoine cherchait précisément quelqu'un dans la salle hier soir. Je dirais même, Marc Lavoine avait rendez-vous avec quelqu'un. Je suis précisément cette personne. Des raisons que j'ignore ont sans doute motivé vos actes. Toujours est-il que vous êtes la cause évidente de ce rendez-vous manqué et qu'il m'est en conséquence très difficile de vous le pardonner.
J'apprécierai de votre part une quelconque compensation de type financier (je dois refaire le carrelage de mon salon), symbolique (je ne serai pas contre un déjeuner avec Marc Lavoine) ou autre.
Sachez que je suis prête à vous pardonner cet écart de conduite même si je doute que vous saisissiez l'impact réel de votre geste sur ma vie et sur celle de Marc.
Je reste à votre disposition pour donner suite à ce premier échange.

Cordialement,


Rélie


Il y a des choses qu'on ne peut pas laisser passer...

jeudi 6 mai 2010

Essaie d'arrêter un destin en marche, toi !

Chers amis,

Ce billet est sans doute le dernier que je vous écris.
Ce soir, je vais voir Marc Lavoine. Ou Marc Lavoine vient me voir. ça marche dans les deux sens.
Et j'ai comme un pressentiment. Mon destin est en marche. Il va, il vole, il saute dans les bras de Marc.
Quelque chose me dit donc que ma vie va changer ce soir. Marc, d'un seul coup d'œil, devrait me reconnaître dans la foule de femmes affolées. Je présente d'ailleurs par avance mes excuses à l'ensemble des personnes ayant payé leur place de concert ; il est fort probable que Marc ne termine pas son show. Nul doute qu'au moment où il croisera mon regard, il lui deviendra impossible d'assurer la suite de son spectacle. Il devrait descendre de la scène, se diriger vers moi, comme aimanté, me prendre par la main et m'emmener. Mon pressentiment ne me dit pas où mais il devrait m'emmener.
Voilà. Je vais donc sans doute être amenée à vivre une nouvelle vie à base de maison de rêve, de shopping, de fric, de voyages, de tournées, de soirées showbizz. Peut-être même que ma carrière d'actrice va décoller. Ou ma carrière de chanteuse, j'hésite encore. Restera-t-il de la place pour les billets douxmeur ? Quand j'aurais pris le melon, quand Marc aura sans cesse besoin de m'avoir à ses côtés, quand je serai entre deux avions. Pas sûr malheureusement.

Alors René, voilà, ce billet est aussi pour toi. Comme une lettre d'adieu et de rupture, courageuse et assumée. Je ne rentrerai sans doute pas ce soir. N'oublie pas de nourrir le bébé fien. Je t'aimerai toujours mais tu dois me comprendre, Marc m'attend. Sache en tous cas que si l'occasion s'offre à moi de rencontrer Zoé Félix, que l'on aille faire du shopping ensemble, que l'on fête Noël ensemble aux Maldives ou autre, je ne manquerai pas de louer tes multiples qualités et même de lui donner ton numéro de téléphone (quand tu l'auras retrouvé). Crois en ma sincérité, je t'en prie. Car je ne supporterai pas de perdre ton estime.

A bientôt les amis, sur TF1 ou dans Closer. Longue vie à vous tous. Je vous enverrai des photos dédicacées.

mardi 4 mai 2010

Un peu plus à gauche, un peu plus à droite, là, voilà, c'est bon.

Le billet du jour sera court.
Car je n'ai qu'une question existentielle à poser.

Dans Outlook, pourquoi l'icône pour imprimer est-elle juste à côté de celle pour supprimer un message ? Est-ce pour être sûr d'imprimer le mail que vous voulez à tous prix supprimer ? Ou pour être sûr de supprimer le mail que vous souhaitez imprimer ?

Dans les deux cas, si tu te trompes, ben t'es comme un con...

lundi 3 mai 2010

Maaaaagic Lary !!!!!

Il y a quelques jours, j'ai écrit un billet sur Dani Lary que rené et moi étions allés voir à Angers. Comme d'habitude, pour vous faire sourire, j'ai grossi le trait. En ne retenant que les grosses ficelles des trucages, en parlant du maquillage du magicien, des costumes raffinés des assistantes, etc. Les principes de la caricature en somme, tout en acceptant de reconnaître que j'avais été bluffée à plusieurs reprises et plutôt agréablement suprise dans l'ensemble.
Enfin, la productrice de Dani Lary m'est tombée sur le poil. Avant de la brûler vive sur le bûcher, j'ai essayé de me remettre en question. La soeur de Dani Lary m'avait auparavant remise à ma place tout en comprenant il me semble, le caractère gentiement moqueur, et pas méchant, de mon billet.
Parce qu'il semble que ce billet puisse blesser quelques personnes dans l'entourage de Dani Lary et franchement, et que clairement, ça n'est en rien l'objectif de ce lieu.
Et aussi parce qu'il est très désagréable de se faire traiter de gros con (encore plus quand on est une femme).
Et aussi parce que ça fait mal que pour la quasi-première fois que d'autre personnes que des parents ou des amis posent leurs yeux sur un de mes billets, cela soit pour l'insulter.
Pour toutes ces bonnes raisons, j'ai décidé de supprimer ce billet. Ma liberté d'expression en prend un coup mais comme je ne défendais aucune cause, que je n'ai rien de Nelson Mandela, que je n'ai pas envie que ce lieu devienne un espace d'échanges assassins, que je n'ai absolument rien contre Dani Lary, que je cherchais juste à faire sourire les lecteurs et que ceci et que cela, ça ne sert à rien de maintenir le-dit billet. Et merci à ceux qui ont compris la blague, comme Anita, la sœur de Dani Lary qui a, pour reprendre les termes d'un commentaire, "la classe" !