vendredi 26 février 2010

Oui, je le veux

Louisesoon se demande aujourd'hui quels seraient ses vœux à la bonne fée ?
Hum hum.
Le phénomène demande réflexion.
Trois vœux au choix. Et je crois malheureusement que la FIFA des bonnes fées n'autorise pas le vœu proposé par Caro qui consiste à demander que "tout ce que l'on veut soit possible", comme "je fais le vœu d'avoir le droit de faire tous les vœux que je veux". Désolée Caro mais je crois qu'on n'a pas le droit. Enfin, je dis ça, faudrait se référer au Code des Vœux... J'appelle cette après-midi et je vous redis.

Du coup, la question est ardue. Quels vœux ? Dans quel ordre ?

Est-on obligé d'être politiquement correct : je veux la paix dans le monde, la fin de la famine, le remboursement des dettes de tout le monde, l'éradication du chômage, des maladies... ça, ça s'appelle le vœu Sophie Marceau qui, dès qu'elle a un micro devant le nez, nous parle des malheurs du monde.

Peut-on être futile ? Je veux ne plus avoir de cellulite (marche aussi avec les poils), éradiquer les moustiques (marche aussi avec les aoutats, les morpions, les poux, au choix), sortir avec Marc Lavoine (marche aussi avec Jude Law, Patrick Dempsey,...) ça, ça s'appelle le vœu Paris Hilton. Je vous laisse deviner pourquoi.

Faut-il faire le choix du passé (je veux revoir mon hamster mort), du présent (je veux obtenir ce job), du futur (je veux me marier avec Marc Lavoine. Rooh, encore lui...) ?

Enfin, je me demande aussi :
- combien de temps a-t-on pour faire ses vœux ?
- faut-il donner les trois en même temps ou peut-on les échelonner dans le temps ?
- comment cela se passe-t-il si un de mes vœux entre en totale contradiction avec le vœu d'une autre personne.Genre "je fais le vœu de devenir Présidente de la République en 2012" et Nicolas a fait le même vœu. Je suppose que c'est celui qui a fait le vœu le premier qui gagne. Dans ce cas, le vœu exprimé en second est-il rejeté ? Peut-on demander un recours en justice ?

Non, non, c'est beaucoup trop de questions. ça y est, je panique. Et si je fais le mauvais vœu ? Et si le vœu exaucé ne me satisfait pas (si ça se trouve, ma cellulite me manquerait...) ? Et si les conséquences du vœu exaucé sont négatives ? Et si je regrette un vœu ?

Trop de questions. Je crois que je vais pleurer.
ça y est je pleure. C'est rien, c'est les nerfs. Je supporte mal la pression en ce moment. Nan, nan, laissez, ça va passer... Ah oui, je veux bien un câlin, merci. Et un carré de chocolat aussi. ça va mieux, merci.

Et vous, des vœux ?

jeudi 25 février 2010

L'impératiphobie


Y a un truc que j'aime pas trop. Je crois que ça vient de mon père qui en couchant avec ma mère (faut dire ce qui est) a créé un mélange (mon frère et moi) dans lequel la part de non-supportage-de-l'impératif tient une place prépondérante (mes deux parents ayant eux aussi cette maladie. Essayez de donner un ordre à mon père pour voir).
D'où l'impératiphobie. Également appelé "urticaire impératifique". Ou incapacité à supporter que l'on use de l'impératif pour s'adresser à vous.

Ainsi, j'ai beaucoup de mal avec les "sois", "fais", "va", "donne".

Non pas que je n'accepte pas que l'on me donne des ordres. On peut tout à fait exiger de moi de faire des trucs. Enfin, on peut toujours essayer.
Si on est mon patron.
Si on est un médecin (et encore, ça ne fonctionne pas avec le "faites du sport").
Si on est une voyante extralucide de renommée international (et qu'on me dit "va jouer au loto") A part ces trois là...

Les autres qui tentent des :
- "Viens ce soir."
- "Sois moins...", "Sois plus..."
- "Fais du sport."
- "Va chez le médecin."
- "Donne-moi ton adresse." Ouais, je suis une grosse conne, même ça ça m'agace.
Ceux-là n'ont pas mes faveurs d'emblée.

J'ai un réflexe épidermique. Un truc à la con pas vraiment contrôlé. Face aux "sois", "va", "donne", "fais", j'ai envie de dire "si je veux." Et en l'occurrence, devant l'impératif, je veux pas souvent.

Et il y a des degrés dans l'impératiphobie. Le summum étant la conjugaison impératifique du verbe "être" qui entraîne l'association fatale de l'impératif et d'un trait de caractère que, par définition, il n'est pas évident de changer. Un exemple, un exemple, j'arrive !

"Sois calme" à un type super énervé
"Sois zen" à une nénette flippée à mort
ça serait un peu comme dire à une moche : "Sois belle."
"Sois doux."
"Sois rousse."
"Sois polie."

Attention, l'impératiphobie est très souvent associée à la conditionnel-passé-phobie ou l'incapacité à supporter les expressions tels que "tu aurais dû", "tu aurais pu".

Les patients souffrant de ces deux pathologies phobiques peuvent rencontrer quelques problèmes dans le domaine de la sociabilité. Espérons alors que les parents ayant généré ces progénitures susceptibles et intolérantes à l'autorité les aient également doté d'un sens inné de la politesse, de la diplomatie, du consensus, du gardage-pour-soi. Au risque que l'impératiphobie reçue (= on ne supporte pas de "recevoir" de l'impératif) se transforme en impératiphilie offerte (goût prononcé pour le fait d'utiliser l'impératif à destination de son entourage) qui se traduit souvent par un "Va te faire foutre".

Mais je me soigne.

Sinon, ça va.

Et vous ?

mercredi 24 février 2010

La France fait de l'essence

Depuis le début de la semaine, on n'échappe pas aux reportages sur le conflit social chez Total.
On essaie de nous faire peur avec l'essence. En fait, on réussit à nous faire un peu peur. Les réservoirs sont bientôt vides.
On nous passe en boucle le syndicaliste qui sert de l'essence aux gentils consommateurs flippés de se retrouver en rade.

En fait, ces reportages sont pour moi l'occasion de savourer une revanche.
Pas sur Total particulièrement.
Pas sur les syndicalistes particulièrement.
Parce sur Sarkozy particulièrement.

Non ! Y a juste que dans ces reportages, j'entends à tout va des gens dire qu'ils vont FAIRE de l'essence !!! Ah ah ah ah !!!! Je ne suis donc pas la seule ! Cette expression existe donc ! Qu'on arrête de se foutre de ma gueule ! C'est officiel ! Oui, oui, oui, je ne suis pas la seule au monde à dire "faire de l'essence" !!!! René ne pourra plus me dire "Ah bon ? Tu vas faire de l'essence ? Tu connais une raffinerie dans le coin ?"

Je pourrais être solidaire des grévistes. Ou pas.
Je suis juste contente que la vérité soit rétablie. Que Monsieur Robert actualise ses dicos : on peut dire "faire de l'essence" !
Mouaahahaha !!! (rire diabolique qui doit vous faire peur au point d'en lâcher votre souris).

mardi 23 février 2010

Rain sucks


Il y a de la pluie aujourd'hui. Parfois des petites gouttes sournoises qui vous tombent la nuque. Parfois des putains de sacrées averses à ne pas mettre un orteil dehors. Il y a des gros nuages gris. Bien gros. Bien là. Bien bien bien. Les cheveux frisent ou tombent tout raplapla. Vous prenez la résolution d'économiser pour vous offrir une opération des yeux au laser, nan parce que les lunettes, quand il pleut, c'est la merde. Vous maudissez les jean tellement bien coupés qu'ils frôlent à peine le sol. Sauf que "à peine" quand il pleut, c'est déjà trop. Et vous voilà avec le bas du bène à essorer. La classe. Vos essuies-glaces crissent. Parce que tous les essuies-glaces font ça. C'est une déformation professionnelle il paraît. Votre chien dégueulasse la maison bien comme il faut parce qu'il a toujours pas compris comment on s'essuie les papattes sur le tatapis avant de renrentrer dans la maimaison.
Mais c'est pas graaaaave ! Tout le monde a l'air content qu'il fasse moins froid. Content de faire tomber une épaisseur. Content de ne plus grelotter du lever au coucher.
Sauf que, entre nous, sans déconner, y a rien de plus pourri au monde que la pluie.
Je me demande même si je ne préfère pas La Ferme Célébrités, les câpres, le pamplemousse et Arielle Dombasle à la pluie.
Peut-être même que je serai prête à regarder une Ferme Célébrités avec Arielle Dombasle en bouffant un pamplemousse aux câpres plutôt que d'avoir un subir la pluie.
C'est pour dire. Je suis une folle moi.

lundi 22 février 2010

Madeleine

La sentez-vous ? L'entendez-vous ?

Votre assiette est prête. Dans un coin, un peu de salade de riz. Riz, tomates, concombres. Un peu de maïs ? Ou des cœurs de palmier ? Dans un autre coin de votre grande assiette jaune, le bel éventail : tomate, mozzarella, tomate, mozzarella, tomate, mozzarella. Et le filet d'huile d'olive qui s'écoule, évite ou rencontre le basilic frais. Certains glisseront quelques chips croustillantes. Un peu de ketchup, un peu de moutarde, un peu de mayonnaise. Ou de l'aïoli. Dans tous les cas, tout est là. Tout est là et attend la merguez, la saucisse, la brochette. Elle frit sur le barbecue. Celui qu'on a allumé, un verre de rosé à la main.

Le voyez-vous ce moment ? Celui où on attend sans impatience. On grignote quelques rondelles de saucisson sec. Une tomate cerise. On prend le soleil. On pousse l'affront jusqu'à chercher l'ombre.

"Qui a pris une merguez ?"
Moi ! Moi !

On se moque d'en avoir trop fait cuire. On les mangera froides ce soir. Ou on se resservira. Car le déjeuner va durer, c'est sûr. Jusqu'à la sieste, jusqu'à la baignade, au foot en tongs, au feuilletage de magazine, jusqu'aux photos volées. On émergera quand les enfants auront faim. Quand le soleil déclinera. On n'hésitera pas longtemps. "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?" Je sais pas... On pourrait se faire un barbeuc ?

Et on rallumera le barbeuc. En soufflant sur les braises. On sait qu'il nous emmènera loin dans la nuit, jusqu'à l'heure où on posera un gilet sur ses épaules. L'heure de la citronnelle, des lampions, l'heure où les lunettes de soleil tombent. On regarde le ciel dégagé, étoilé. Avec cette exquise sensation. D'avoir le temps.

Et on adorera prendre une douche tiède. Se glisser sous le drap. Laisser sur une chaise en osier les vêtements légers emplis de l'odeur des grillades.

vendredi 19 février 2010

Sagesse chinoise

Quand on vous dit "Tu devrais" ou pire, "Tu aurais dû".

Quand vous partez la dernière du boulot et qu'en conséquence, vous devez éteindre les lumières, vérifier que la cafetière est bien éteinte, mettre l'alarme, fermer la grille et que vous arrivez la première au boulot le lendemain matin et qu'en conséquence, vous devez ouvrir la grille, éteindre l'alarme, allumer les lumières, préparer le café.

Parce que vous ne savez vraiment plus comment vous habiller. Vous avez l'impression de toujours remettre la même robe. Vous n'en pouvez plus de vos collants voire de vos sublimes bottes.

Parce que vous n'avez pas faim au petit déjeuner alors que normalement, au petit déjeuner, on a le droit de se gaver de plein de trucs bien gras.

Parce qu'il faut ouvrir les volets. Alors qu'il fait froid.

Quand vous vous levez et vous rendez compte que la lumière du salon est restée allumée toute la nuit.

Quand vous rentrez tard chaque soir et que vous ne trouvez pas votre mari parce qu'il rentre encore plus tard que vous.

Parce qu'une poêle à frire, c'est super dur à bien nettoyer.

Ou alors aussi : quand votre collant se file, quand quelqu'un s'approprie votre idée, parce que vous allez avoir vos règles, parce que vous êtes fatigué, quand on vous raccroche au nez, quand vous perdez un fichier, parce que vous avez très envie de quelque chose et que vous ne parvenez pas à l'avoir, quand un client ne se souvient plus de votre prénom.

On a plein de très bonnes raisons d'être de mauvaise humeur.

Mais on ne va pas se quitter là-dessus. Écoutons plutôt le chinois nous dire avec sagesse : "Vous ne pouvez pas empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de vos têtes mais vous pouvez les empêcher de faire leurs nids dans vos cheveux."

jeudi 18 février 2010

Rapide calcul. Juste pour voir.

Contre toute attente, il semblerait que je puisse prendre quelques vacances avant cet été.
ça, c'est la bonne nouvelle de la semaine. De l'année.
Yes yes yes ! Cool cool cool ! Yalla ! Chic chic chic !
4 jours début Avril. Accolés au lundi de Pâques : bingo ! Une semaine de repos !

Je dirai donc, sans vouloir passer pour une psychopathe, qu'il me reste :

- 37 jours de travail. 36 + 1 samedi où je vais travailler. 37 jours, attend, ça va. C'est bon hein, j'l'ai déjà fait hein !

- A raison d'une moyenne de 9 heures de boulot par jour. Et je suis sympa, je fais comme si je voyais pas que d'Avril à Juin, on a 40 ateliers à animer en soirée. A raison d'un par soir... Je vais faire comme si j'avais pas vu et je valide la moyenne de 9 heures par jour. Soient environ 333 heures de travail. Auxquelles j'ajoute 5 heures pour cette après-midi parce qu'a priori, j'ai pas piscine cette après-midi. On en arrive à 338 heures.
338 heures. ça fait quelque chose comme 20 280 minutes. Sur une base d'un épidose de 40 minutes, ça fait quelque chose comme 71 épisodes de Desperate, 78 épisodes de Lost, 74 épisodes de Grey's Anatomy, 58 épisodes de Private Practice, 82 épisodes de 24, 144 épisodes de How I met your mother. Une paille.

Je suis pas obsédée par les vacances.
Je ne fais pas de dépression nerveuse.
Je n'ai pas besoin de vitamines. Ni de Lexomil. Ni de repos.
ça va. Si, si, je vous assure, ça va.

Demain, c'est vendredi c'est bien ça hein ????

mercredi 17 février 2010

Le soleil joue à cache-cache avec les nuages. Moi, c'est avec mon cerveau...

Suite des part one, two et three (bien glisser la langue entre les dents pour prononcer le "three")

14h00 : Reprise du boulot.

14h05 : Reprise du boulot sauf pour mes neurones qui pédalent dans la semoule ingurgitée le midi.

14h10 : J'ai le steack-frites du déj qui me reste sur le bide. A moins que ça ne soit le moelleux au chocolat du dessert.

14h11 : Je savais que je n'aurais pas dû prendre de dessert.

14h30 : J'ai honte. Mes yeux piquent. J'ai des fourmillements dans les épaules. Je baille. Diagnostic évident : j'ai envie de dormir.

15h00 : Réunion. Ou comment résoudre l'impossible équation : (1) x² = 2x + 1 = 2x - 2 et (3) x² = 2x - 1 quand x équivaut à mon degré d'éveil (soit zéro).

15h05 : "N'est-ce pas Rélie ?" "Hein quoi, oui, ok, on y va comme ça."

16h30 : Fin de la réunion. L'illusion n'a pas pu être totale. Impossible. Parce que j'ai baillé, parce que j'ai râté deux-trois questions et les réponses afférentes, parce que j'ai peut-être même fermé un peu les yeux.

17h00 : Je sens que le sang commence à couler à nouveau dans mes veines. Mieux, je sens que l'oxygène afflue de nouveau à mon cerveau.

17h01 : Je suis au taquet. ça dépote. Je suis dans la place. Je nique la caféine moi, yalla !

18h00 : On ne m'arrête plus. Usain Bolt à côté de moi, c'est une lopette. Les 35h, je les fais en 2 heures moi. Ouaich.

19h00 : La sueur perle à mon front. J'ai des auréoles sous les bras. J'ai des ampoules au bout des doigts. Peut-être un peu de bave au coin des lèvres mais à peine. On n'ose plus venir me parler. Ah bah, je suis longue à la détente mais quand je bosse, je bosse. L'horloge biologique, ça vous parle ? Chacun la sienne et je partage pas. Par contre, je serai pas contre un petit échange dans le genre : horloge biologique sur "on" pendant les horaires de boulot... ça peut servir.

Le plus dur est-il vraiment à venir ? Nan, parce qu'il y a un moment où je vais rentrer chez moi quand même...

mardi 16 février 2010

Maman, m'aimes-tu vraiment ?

La question mérite d'être posée. Ne souriez pas. Il n'est pas dit que ma mère m'aime vraiment. ça n'est pas parce qu'elle se cale dans mon cou et respire mon odeur comme une louve lèche ses louveteaux, dès qu'elle me voit, qu'elle m'aime vraiment. ça n'est pas non plus parce qu'elle me dit à chaque fois "je t'aime" avant de raccrocher le téléphone même si je l'ai 10 fois en ligne dans la journée qu'elle m'aime vraiment. ça n'est pas non plus parce qu'elle me fait des cadeaux, arrive à la maison les bras chargés de vivres, a des photos de moi sur chaque surface plane de sa maison, me trouve belle et intelligente, qu'elle m'aime vraiment.
Non, ces indices ne sont pas forcément fiables.
J'ai un doute.

Parce que ma maman a aussi fait la chose suivante, signe que potentiellement, pourquoi pas, imaginons, il est possible qu'elle ne m'aime pas vraiment. Pas vraiment, vous voyez.

Situation 1 :

L'enfant flippée de la vie : "Maman, j'ai peur."

La maman, encore rassurante à ce stade : "Ne t'inquiète pas ma chérie, je suis là."

L'enfant, toujours flippée de la vie : "Maman, tu crois que les fantômes existent vraiment ?"

La maman, dans un grand n'importe quoi ou par souci d'honnêteté intellectuelle et de doute existentiel : "Ooooh... Ils existent sans doute... Mais alors ils vivent cachés dans des forêts lointaines. Tu ne crains rien..."

L'enfant, encore plus flippée de la vie et dans un calcul mental assez rapide : "Fantômes = dans forêts. Moi = vivre près d'Orléans. Orléans = plus grande forêt domaniale de France. Fantômes = dans la forêt près de laquelle je vis. Fantômes = ma porte = j'ai encore plus peur."

Mais pourquoi, pourquoi ne m'a-t-elle simplement pas dit qu'ils n'existaient pas tout court ?

La situation 2 une prochaine fois. Je ne voudrais pas trop accabler ma mère qui a fait ce qu'elle a pu pour nous élever, mon frère et moi, malgré son aversion avérée pour les enfants...

lundi 15 février 2010

Zidane Président

Deux français ont décroché des médailles d'or aux Jeux Olympiques de Vancouver. Et là, je ne peux pas faire de mauvais esprit bassement, ironiquement, mauvaise-foi-ment anti-sport. En les écoutant ce matin, je n'ai pu empêcher les frissons. Car je suis au comble de l'admiration devant :
- L'engagement, proche du sacerdoce. J'entendais ce matin Vincent Jay évoquer les entrainements quotidiens, la douleur, le coucher-tôt-pour-être-en-forme, le lever-ski, manger-ski, vivre-ski, penser-ski, discuter-ski.
- Le courage. D'aller au bout d'un rêve, de défier la défaite, de se relever quand ça ne marche pas, de penser qu'on peut y arriver, de savamment doser la confiance et le doute.
- L'humilité. Celle de ceux dont le sport est un peu moins connu. Loin, bien loin, des footballeurs frimeurs.

Et puis, ces récits de victoire, n'ont-ils pas le pouvoir de mettre tout le monde d'accord ? Ne font-ils pas voler en éclats les débats inutiles et les questions belliqueuses ? Vincent Jay et Jason Lamy-Chappuis disaient avec sincérité et simplicité
- leur fierté d'avoir gagné, sans pour autant chercher à s'imposer comme des vainqueurs au pouvoir sur-puissant irrespectueux de l'adversaire
- leur fierté d'avoir en ligne le Président de leur République, sans pour autant penser qu'il s'agissait d'un acte politique de circonstance et sans sincérité
- leur fierté et leur émotion d'entendre résonner la Marseillaise, sans pour autant se poser la question de savoir s'ils sont bel et bien français.

Il va me falloir l'avouer. Là où parfois, le sport est un terrain privilégié de haine et d'affrontements, il est aussi, le plus souvent, le terrain de l'engagement, du dépassement de soi, de l'entraide, de l'humilité. Et on ne peut que partager les larmes des vainqueurs, fiers d'eux, heureux d'offrir à leurs parents, une belle occasion d'être fiers eux aussi. Et pareil pour leur pays tout entier ! BRAVO et MERCI !

vendredi 12 février 2010

Rélie, maîtrise de lettres modernes

Ca y est c'est le week-end
Vive les super week-end
C'est comme ça qu'on les aime
Faire le plein d'énergie,
C'est comme ça
C'est le week-end
On veut des happy-end
Pour finir nos week-end
On est prêt pour affronter
La nouvelle semaine
Et chanter ensemble sur ce thème, allez !
Et chanter ensemble sur ce thème
Encore


Voilà voilà.
Que dire de plus ?
Je ne peux pas jouer la carte de l'ironie au risque de passer pour pédante et condescendante vis-à-vis de la littérature Loriesque (aaargh, ça y est, ironique !). Je ne peux pas non plus laisser penser que j'apprécie les paroles des chansons de Lorie. Non, je ne peux pas quand même.
Alors voilà. Je dirai juste "voilà".
Et aussi bon week-end. Parce que c'était bien l'objet de ce billet de-la-plus-haute-importance-que-vous-avez-appris-quelque-chose-grâce-à-lui.

jeudi 11 février 2010

La douceur angevine est un phénomène paranormal


Juste un petit mot. Juste pour être bien sûre qu'on se fout bien de notre gueule.
Vous voyez Nantes ? Vous voyez Le Mans ? Vous voyez la Mayenne ?
Je ne vous parle même pas des Deux-Sèvres, de la Vienne et de l'Indre-et-Loire qui jouxtent eux aussi le Maine-et-Loire.

Météo France a prévu de la neige :
- en Loire Atlantique
- en Mayenne
- dans la Sarthe
- en Vendée
- dans les Deux-Sèvres
- dans la Vienne
- en Indre-et-Loire

Comment se fait-il ? Comment est-ce mathématiquement, météorologiquement, techniquement possible que le ciel angevin ne balance pas le moindre petit flocon de cette putain de neige ? Est-ce que le ciel angevin est à ce point égoïste qu'il garderait en captivité toute une tripotée de flocons séquestrés ? Comment Angers réussit-il le tour de force d'avoir de la pluie à -3°C ? Là où, scientifiquement parlant, la pluie devrait devenir neige...
Je demande une explication. Scientifique. Nan, parce que c'est plus possible. A force, on va se faire jeter de la France.

mercredi 10 février 2010

Jacques et Nicolas sont dans mes rêves

J'ai rêvé de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac.
Ouais.

Et je ne comprendrai bien sûr pas que cela ne vous intéresse pas. Cela ne peut que vous intéresser.
Je la fais courte parce que je sens que ça ne vous intéresse pas. J'le vois bien. J'le sens.
Comme vous êtes polis, vous faites mine que si, ça vous intéresse. Mais en fait non.
Alors que c'est intéressant en plus. ça nous rapproche un peu. Je vous accueille dans mon intimité nocturne. Je suis partageuse comme fille.

Donc, j'ai rêvé de Nicolas Sarkozy et de Jacques Chirac. Et je peux vous dire que j'ai des choses à dire. Maintenant que je suis dans le secret des Dieux. Et ouais, je partage des discussions politiques autour du table de jardin en plastique vert, moi. Me demandez pas pourquoi le coup de la table de jardin en plastique vert. Si on maîtrisait nos rêves, ça se saurait.

D'abord, Jacques Chirac n'est pas aussi vieux qu'on le pense.
Il porte les cheveux longs et des grosses lunettes à montures noires. Du coup, il a un petit côté Beigbeder.
Nicolas Sarkozy ressemble à Nicolas Sarkozy. Sauf que. Sauf qu'il s'écrase devant Jacques. Et ouais.
Il avait prévu d'aller parler à des boulangers. ça, je sais pourquoi. C'est parcve que j'ai entendu à la radio que notre Président avait fait un déplacement dans le Loir-et-Cher et s'était fait photographié derrière le comptoir d'une commerçante. Faut croire que ça m'a marqué... Bref. Là, Jacques a dit à Nicolas que non, il n'irait pas voir les boulangers cette après-midi. Et hop, il a annulé le déplacement. Comme ça. Dans les rêves, tout se passe toujours "comme ça".
Et Nicolas n'a rien eu à dire. Il a tenté, un peu comme un ado qui se rebelle. Mais Jacques lui a coupé le sifflet. La messe était dite. A pas moufeté le Nicolas.

Je dois vous laisser. Je pourrais avoir des problèmes avec de telles révélations. Je le vois d'ici le point rouge sur mon front...

mardi 9 février 2010

Février, mais à quoi tu sers ?

En Septembre, c'est la rentrée. C'est pas marrant mais ça occupe quand même.
En Novembre, on commence tout doucement à penser aux cadeaux de Noël. Il pleut et il fait froid mais bon, y a vraiment l'échéance de Noël qui nous porte.
En Décembre, c'est la fête, c'est Noël. On va s'offrir des cadeaux, on va se retrouver au coin du feu, on va manger comme des gros porcs.
En Janvier, on se souhaite une bonne année, on se fait des bisous, on commence par une fête entre amis, on est un peu joyeux quand même.
Et puis, vient Février. Février, c'est comme Octobre, ça sert à rien. On n'en attend rien, il ne nous offre rien. Pire, il précède Mars. Mars qui, non content déjà de nous balancer à la gueule ses putains de giboulées de merde, ne sert à rien non plus, n'a strictement rien d'autre à offrir que de la pluie et du vent. Février, au moins, à la décence d'être plus court que les autres mois. On ne peut pas lui enlever ça.
Vous l'aurez compris, il est difficile de se lever, difficile d'être motivé, difficile d'être de bonne humeur.
ça va que j'ai quelques anniversaires importants en Février, sinon j'aurais voté pour sa suppression nette et définitive. Il a eu chaud le mois de Février. Mais fais gaffe à toi Octobre, toi aussi Mars, vous êtes tous les deux sur la sellette. ça vous chauffe sévèrement aux miches ! Va falloir faire péter le jour férié ou un truc dans le genre sinon, c'est au cachot direct !

L'apanage des gens exceptionnels

Un prénom original, peu connu... N'est-ce pas l'apanage des gens exceptionnels ? Ce petit quelque chose qui vous fera sentir différent, plus fort peut-être. Ce petit quelque chose que les autres remarqueront tout de suite chez vous. Un peu comme un bon vin servi en apéritif. Quelque chose de surprenant qui suscite immédiatement l'attention et la curiosité, qui attire le regard, qui ne laisse pas indifférent. Un prénom original... Le gage de ne jamais laisser indifférent. Une marque de fabrique qui pousse peut-être, dans la vie, à faire de grandes choses, pour être à la hauteur de cette appellation exceptionnelle.
Nul doute que Loup sera de ceux-là. Et pas uniquement parce qu'il est né pile poil 55 ans après mon père ; ce qui, en tant que tel, est également un gage de caractère et la garantie de ne pas laisser indifférent !
Loup, parce que depuis le début, tu as créé la surprise, parce que ton prénom sera forcément plus qu'une façon de t'appeler, je ne doute pas une seule seconde que tu seras un petit être exceptionnel, qui grandira avec un regard sur le monde un peu différent (sans compter que tu choperas toutes les filles que tu voudras parce que, vraiment, Loup c'est trop la classe !). Je le sens Loup, tu seras beau, tu seras un grand homme. Et je suis sûre que tes parents auront souvent l'occasion de poser sur toi le même regard que celui que je leur ai vu poser sur toi, il y a quelques jours, lorsque tu dormais dans ton petit lit, du haut de tes 49.5 cm. Un regard fier sur un petit être unique. Bienvenu Loup. Bienvenu !

vendredi 5 février 2010

Papaaaaaa ! Viens, j'arrive pas à dormiiiir !!!

Mon papa, je vous l'ai déjà décrit ici et puis aussi ici. Même que depuis, y a des centaines de nanas en mini-jupes qui dorment devant sa porte. Elles glissent leur numéro de téléphone sous les essuies-glace de sa mini-pelle. Elles se déguisent en biche pour lui plaire. Sauf que bon, mon père, les biches, il les bute. Ben oui, faut dire ce qui est.

Je me demande parfois ce que pense mon papa quand il lit ce blog. Selon les billets, selon les jours, quelque chose me dit que son avis varie. Vous savez, un peu comme la météo : beau-pas beau ou comme mes petits-déjeuner : avec Nutella-sans Nutella. Ok, je sors.

- Quand je parle d'Hélène et les garçons, comme hier, papa doit se dire qu'il est bien content qu'elle soit finie cette époque où sa fifille était chiante, un brin soupe au lait, chiante, chiante et chiante. Enfin, l'époque où sa fifille était adolescente. Sans compter qu'à cette époque, y avait quand même l'assurance du scooter à payer, qu'il fallait faire 300 boutiques avant de trouver un soutien-gorge qui ne soutienne rien, qu'il s'endormait tous les soirs en se disant "Mais qu'est-ce qu'on va en faire ? C'est pas vrai qu'elle va nous faire des études de lettres..."

- Quand je raconte que je suis amoureuse (de Marc, de Francis, de René), papa doit se dire qu'il lui semble bien loin le temps où il était le seul homme de ma vie. Le temps où il me paraissait inenvisageable de me marier avec un autre que lui. Le temps où de toutes façons, j'étais bien infoutue de mettre un pied hors de la maison (ce qui m'aurait contrainte à enlever la tête de sous les jupes de ma mère. Pas possible.) Le temps où je coiffais ses cheveux - même s'il faut bien avouer aujourd'hui que coiffer son papa n'est pas un exercice de haute voltige quand on sait que 1. son papa n'a plus beaucoup de cheveux 2. il n'existe pas de coiffure d'hommes à base de chouchous, serre-tête ou bandeaux.

- Quand je parle du boulot, papa doit se dire, au choix : 1. Merci mon Dieu qu'elle ait trouvé un boulot après des études de lettres 2. La petite conne, elle aurait quand même pu reprendre ma boîte. 3. Comment un patron a-t-il pu embaucher une fille qui écrit tous les jours sur un blog qu'elle est amoureuse de Marc Lavoine ? 4. Pourvu qu'elle ait bien relu son contrat de travail avant de le signer. 5. C'était pas hier qu'elle a appris à lire ?

- Enfin, quand je parle de ma vie de tous jours, de toupirien, j'imagine que papa doit se dire qu'Angers, c'est un peu trop loin, qu'un déjeuner le dimanche midi, c'est toujours un peu trop court, qu'un enfant, ça reste jamais petit très longtemps. Et puis aussi que je ferai mieux de bosser plutôt que d'écrire des conneries.

Bon anniversaire Papa !

jeudi 4 février 2010

Y’a des moments qu’on regrette… Quand je suis parti, j’ai bien compris que je perdais quelque chose…


Ces jolis vers de Francis Cabrel n’ont rien à voir avec la choucroute. M’enfin. Comment dire autrement ? Comment dire les regrets ? Cette peine d'un temps révolu ? L'époque où, vraiment, on trouvait qu'Hélène et les garçons, c'était vachement bien. On trouvait les scénarios hyper orginaux, super bien ficelés. On adulait les personnages en pensant "Dieu, mais quels jeu d'acteurs !". On ne tiquait même pas quand on les voyait jouer pour de faux de la musique dans le garage. On trouvait que la cafèt' était un lieu hyper branché. On rêvait de porter les mêmes caleçons, avec le body par-dessus pour aller à la salle de gym. On rêvait d'avoir une copine comme Hélène, un mec comme Etienne, une chambre d'étudiante avec une jolie coiffeuse et des magnifiques housses de couettes pour un lit d'une place.

Que de regrets en pensant à ce temps où nous n'avions visiblement aucun esprit critique, aucune exigence artistique voire, de façon plus large, aucun (bon) goût...

Mais c'était bien. Si, si.
Et on enregistrait les épisodes sur des VHS.
Et on avait le Panini Hélène et les garçons. Avec des fois, en cadeau, un poster grandeur nature d'Hélène. Je l'ai eu celui-là. Pas peu fière la fille. Je l'ai scotché sur la porte de mon placard. Dans ma chambre aux murs moquettés en rose et violet.


Puis, ma mère est entrée. S'est foutue de la gueule de mon poster. S'est foutue de ma gueule. Et je suis passée de l'autre côté. Violemment, j'ai compris que bon, c'était pas du grand art et que, franchement, aduler Hélène, ça craignait un toutipeu.

Silence prolongé pour laisser place à l'émotion. On entend quelques plaintes compatissantes au fond de la salle.

Plus tard, je vous raconterai d'autres horreurs que m'a fait subir ma mère Folcoche. Là, je peux pas, parce que rien que d'y repenser, j'ai les larmes aux yeux. Si, si. Presque.

mercredi 3 février 2010

La Liste

Il y a des discussions qui reviennent souvent. Etrangement souvent. Si souvent qu'on finit par se poser la question de savoir si ça tournerait pas à l'obsession.

La Liste. Avec un "L" majuscule. Pas celle de Schindler parce que celle-là, elle est pas très drôle. Non, la Liste de ceux avec qui on dînerait bien. Voire plus si affinités. Surtout plus. Si possible. La Liste improbable. La Liste de ceux avec qui ça ne se fera jamais. La Liste quoi. Je crois que j'en ai déjà parlé sur ce blog. C'est pour ça que ça commence à m'inquiéter. Parce que j'en n'ai pas parlé que sur ce blog en plus... J'en ai déjà discuté avec mon mari René, avec des potes, avec mon patron, avec des collègues (pas plus tard que ce midi...) C'est une vraie étude sociologique. Un constat sur notre société. Tout le monde a une Liste. Et ceux qui disent ne pas en avoir ne réfléchissent pas longtemps avant de la trouver. Comme quoi, cette Liste, elle sommeillait en eux. Elle sommeille en chacun de nous, j'en suis sûre. Rigolez pas, c'est très sérieux. Devant cet état de fait, je songe donc à faire une charte officielle de la Liste.

Charte officielle de la Liste :

1. La Liste ne doit pas contenir plus de 10 noms. La moyenne légale étant située à 5.

2. Des personnes trop proches de votre entourage ne peuvent pas faire partie de la Liste. Seuls des personnes théoriquement inacessibles sont admises sur la Liste. Non, non, non, on ne convoite pas son beau-frère.

3. Il est autorisé de faire évoluer sa Liste dans le temps, au gré des rencontres et des découvertes. ça, la FIFA de la Liste l'autorise.

4. Différentes fonctions peuvent motiver l'intégration de la Liste : personne qu'on apprécie pour sa conversation, personne qu'on apprécie pour son physique,... Le cumul des mandats est autorisé.

5. Pour vous aider à dresser votre Liste, vous pouvez essayer de répondre à la question suivante : "Qui inviterai-je à mon dîner idéal ?" Si vous séchez toujours, on peut être plus précis.
Mise en situation : vous avez un dîner :
- par qui aimeriez-vous être accompagné jusqu'au dîner
- avec qui aimeriez-vous dîner
- avec qui aimeriez-vous aller danser après ce dîner
- avec qui aimeriez-vous boire un verre après la danse
- avec qui aimeriez-vous coucher à l'issue de la soirée
- à côté de qui aimeriez-vous vous retrouver le lendemain matin. Et là, il faut que cela soit votre mari ou votre femme, sinon ça craint.

Je compte sur vous pour potasser tout ça. Si vous êtes sage, je vous donnerai ma liste - que tout le monde connaît déjà mais bon... Y a du nouveau. Je suis une femme qui s'adapte moi. Ouais ouais.

mardi 2 février 2010

Y a ceux qui ont la classe et y a les autres...



Nous sommes allés voir Avatar.
René n'a pas pu me poser une question pendant le film sans se foutre de ma gueule avec les lunettes 3D.
Moi, j'ai fait comme tout le monde :
- j'ai sagement mis mes lunettes quand le petit bonhomme de Médiavision me l'a demandé
- j'ai furtivement jeté un œil par dessus les lunettes au bout de 30 secondes de film pour voir comment ça fait sans les lunettes. Sans blague, sûre qu'il n'y a pas une personne qui n'a pas tenté l'expérience. Au moins pour se dire que ça valait le coup de claquer 12 000 dollars dans la place de cinéma...
Enfin, après que René se soit une nouvelle fois foutu de ma gueule, on s'est dit qu'on ressemblait à Philippe Manoeuvre et à Camélia Jordana. Faut en conclure que le modèle Wayfarer ne va pas à tout le monde... En même temps, tout le monde les porte pas par dessus ses lunettes de vue... A mon sens, elle est là, la vraie différence...

lundi 1 février 2010

Quelle douce sensation...

Avoir envie de passer un maximum de temps avec la personne.
Trouver le temps long loin d'elle.
Se désespérer des semaines qui recommencent et vous arrachent l'un à l'autre.
Trouver que le meilleur endroit au monde, c'est dans ses bras, que les meilleurs moments au monde, c'est avec lui.
Rire, tout se dire, penser à l'autre souvent.
Avoir le réflexe de l'appeler en premier pour les grandes nouvelles, les petits coups de blues, les pauses déjeuners qui se libèrent,...
Avoir envie de construire toute sa vie en adéquation avec la sienne. Ne pas trouver que sa vie serait plus simple sans lui.
Être fière de le présenter, préférer les moments avec que sans lui, aimer le voir vieillir, faire des projets.
Trouver que le temps passe vite. Même après plusieurs années de vie commune.
Aimer qu'il vous dise qu'il vous aime. Aimer lui dire que vous l'aimez.

Aaaahhh... Etre amoureuse !!!