jeudi 29 avril 2010

Mal dans ses poils ?


Cette photo prise hier dans le train n'est-elle pas adorable ?
Ce brave monsieur accompagné de son adorable petit chien. Un petit sac plastique délicatement posé sur le siège du train et hop, le gentil compagnon a sa place attitrée. Et quand papa dort, le chien veille. N'est-ce pas adorable une telle complicité ? Comme deux amis, deux voyageurs inséparables. N'avez-vous pas envie de partir, de prendre le premier train avec votre chien, fidèle compagnon... De ceux qui ne vous lâchent pas, de ceux qui suivent sans ronchonner, sans bagage, sans mal de dos, sans plainte (bon certes, sans discussion aussi...).

Et bien détrompez-vous.

Ce petit chien était une vraie carne. Ce qui explique les sièges vides autour du monsieur qui dort. Ce petit con de chien grognait sur tout ce qui passait - quand il n'aboyait pas franchement. Et les tentatives désespérées de son maître "Non mais, il n'est pas méchant." n'y ont rien fait. Tout le monde a sagement évité l'affreuse bête, petit roquet mal dans ses poils, hargneux au possible. Quant au contrôleur qui a essayé de réveiller le monsieur pour vérifier son billet, j'ose à peine vous donner des nouvelles de sa main...

Méfions-nous des apparences. Derrière une apparente adorable petite bête poilue peut se cacher un monstre de cruauté. Rien de moins.

mardi 27 avril 2010

Mécanique ta mère*

Je n'ai jamais eu de cours de mécanique. Les seuls cours à vocation technique que j'ai pu suivre étaient :

- les cours de technologie ou comment souder une LED sur un circuit afin de concevoir un super truc qui ne sert à rien, comment plier un bout de PVC afin d'en faire un magnifique porte-nom que papa se fera un plaisir de faire trôner sur son bureau sans honte aucune, comment remplir une nomenclature avec un normographe, comment faire un plan sur du papier millimétré, comment se faire chier deux heures sur des tables en bois et des tabourets inconfortables comme en sont équipées toutes les salles de techno qui se respectent.

- les cours de physique ou comment observer le précipité blanc dans le tube à essai chauffé par le bec bunsen, comment observer qu'une règle en plastique que l'on frotte sur des cheveux provoque de l'électricité statique, comment se prendre la tête avec les ions, les neutrons, les j'sais-même-plus-quoi, comment se faire chier deux heures en se tapant la honte parce que, clairement, aller en cours en blouse blanche, c'est carrément la honte.

- les cours de biologie ou comment disséquer une grenouille, comment se dégoûter à vie de donner un jour naissance à un enfant grâce à un film dégueulasse avec un seul plan séquence sur la tête d'un bébé grosse comme une pastèque qui tente désespérément de sortir d'un trou petit comme un citron devant les yeux humides d'un papa des années 70, comment observer la chlorophylle d'une plante verte, comment se faire chier deux heures sur des tables en céramique blanche parce que, soyons honnêtes, disséquer des cuisses de grenouille, ça peut vite salir une table, surtout quand on est un mec, qu'on a 15 ans et qu'on veut impressionner ses potes.

- les cours de sport qui, pour moi, ont toujours été des cours à haute portée technique ou comment sauter une haie sans se déboîter une hanche, comment mettre le ballon orange dans le panier troué sans se déboîter une épaule, comment renvoyer le ballon de volley sans se péter les poignets, comment faire 12 tours de stade sans mourir, comment enrouler la barre transversale sans s'arracher les boyaux et le piercing au nombril qu'on s'est fait faire en cachette, comment se faire chier deux heures dans une tenue qui, on ne m'enlèvera pas ça de la tête, n'a absolument rien d'élégant, de classe, de sexy, de beau, après s'être changée devant une tripotée de nénettes dans un vestiaire gelé, en essayant tant bien que mal de dissimuler une poitrine inexistante et en priant pour que Bidule ne vous laisse pas tomber après vous avoir vu en jogging.

Je n'ai donc jamais suivi de cours de mécanique ni même de cours franchement techniques.
Et pour cette raison, je vois bien qu'il me manque des éléments pour répondre à la question suivante : comment un clou peut-il pénétrer dans un pneu en marche ?

Pour illustrer mon propos, je vous avais préparé un joli plan de coupe réalisé sur du papier millimétré mais je l'ai oublié dans mon cartable à la maison. Pas de chance.
Mais je voudrais dire :
- que l'on peut imaginer qu'un clou soit plutôt en position couchée sur la chaussée
- que dans le pire des cas, s'il fait le malin, droit comme un I sur la route, on peut imaginer que le poids de ma voiture lui passant sur le corps, le fait choir en position horizontale
Ces données étant posées, comment le-dit clou parvient-il à pénétrer mon pneu au point de le mettre à plat ? Mais comment est-ce possible ??? Que les BAC Pro, DUT, IUT, BTS, BEP Mécanique se manifestent maintenant !!!
Merci.


* C'est pas la classe ce titre ? Hum hum...

lundi 26 avril 2010

Ceci explique cela...


Salut les amis ! Bienvenue dans le plus grand cabaret du monde ! Ce soir, c'est la fête ! Ce soir, c'est la fiesta ! On va chanter, danser, jongler ! Sur la piste aux étoiles, des lions, des contortionnistes, des magiciens, des clowns, des gonzesses à moitié à poils ! Bras dessus-bras dessous, venez avec moi faire la fête ! On emmerde les râleurs et les rabats-joie ! On est des fous-fous dans nos têtes ! C'est la fiesta. Lalalalala ! Pouet pouet prout prout ! Va y avoir de la picole, du rire, des blagues en veux-tu, en voilà. Dis "camion" pour voir ! Pouet pouet ! Ah ah ah ! Qu'est-ce qu'on se marre ! Et samedi prochain, on ira faire la fiesta, la fiesta ! On va se déguiser. Derrière mon loup, je fais ce qui me plaît, le plaît. On invitera la Compagnie Créole, Annie Cordy, Shirley et Dino, Pierre Perret et Miss France ! Que du beau monde ! ça va être la grosse grosse fête ! Sortez les cotillons !

Ce matin, René est entré dans la salle de bain en chantant "le petit bonhomme en mousse"...
Ça laisse des traces.
Durables, les traces.

http://www.youtube.com/watch?v=LJP4ICgu-6g

vendredi 23 avril 2010

La gloire de mon père

A y est. Mon heure de gloire est arrivée. Je suis mentionnée dans un article du Courrier de l'Ouest. La classe à Dallas. Sauf que l'article n'est pas dythirambique, ne loue pas mes multiples et diverses qualités, n'évoque même pas la beauté de ma robe de mariée, ne parle pas de mon sourire, ne vante pas mon engagement à l'ONU. Enfin bref, l'article reste très vague sur de nombreux points. Que voulez-vous, ma gloire sera visiblement posthume...
Mais réjouissons-nous ! Réjouissons-nous car le-dit article qui me place au sommet de la notoriété angevine me cite...avec mon prénom de jeune fille. Alors que je me suis présentée en tant que Aurélie Jea**in, l'article évoque une Aurélie R***u. Comment remercier le journaliste dont l'entreprise, sans nul doute, était de combler mon père de fierté en citant le nom de notre lignée familiale. ça y est papa, notre nom est porté au panthéon de l'histoire angevine. Nous voilà reconnus pour nos exploits, passés, présents, futurs. Notre nom brille en lettres d'or en Une de la presse locale. Je dois m'excuser devant mon mari et devant le nouveau nom que je porte pourtant avec fierté, prête à sacrifier le nom de mes origines. Mais enfin voilà, c'est dans l'ordre des choses. Il fallait que la gloire vienne d'abord récompenser le nom de mes ancêtres. Mais nul doute n'est-ce pas, que de nombreux autres articles suivront, qui je l'espère, ne manqueront pas d'évoquer ma grâce naturelle, mon élégance, mon sens de la répartie innée, mon esprit brillant, mon humilité flagrante. Et nul doute que dans ceux-là, le tour viendra pour mon nom de femme qui brillera alors de mille feux de diamants étincelants.

mercredi 21 avril 2010

"Une sage lenteur a raison de la hâte." ou un truc dans le genre...

Le 09 Mars*, Caro m'a ce qu'on appelle "taggée". Le tag est la version moderne des chaînes de l'amitié que l'on recevait de mon jeune temps par courrier et qui nous coûtait un bras en timbres et en temps (passé à recopier la lettre-à-envoyer-à-dix-personnes-sinon-tu-meurs-dans-la-minute parce qu'à Chilleurs-aux-Bois, on trouvait pas si facilement que ça une photocopieuse.)
Donc, le tag, moi je dis c'est un peu ça mais version électronique, baby.

Je m'y colle donc. Car je sais que vous trépignez d'impatience. Qui ? QUI ? Qui retient sa respiration depuis le 09 Mars en attendant que je réponde ?

Un signe particulier ?
Non.

Un trait de caractère ?
Non plus.

Un mauvais souvenir ?
Toujours pas.

Un souvenir d'enfance ?
Non.

Un film bonne mine ?
Non plus.

Une best friend.
No.

Voilà. C'était pas bien long en fait. De rien. Et passe le message à ton voisin comme disait Tonton David quand j'avais 15 ans et que je le trouvais carrément trop cool et beau alors que clairement...pas du tout.

Bon, sérieusement. Vas-y comment elle est chiante la meuf à pas vouloir répondre aux questions. Vas-y, si tu veux pas jouer, tu t'casses. Ok, j'y vais.

Un signe particulier ?
Je parle (beaucoup, souvent, trop) la nuit. Pour dire des choses très distinctes et très intéressantes. Capitales même. René adore.

Un trait de caractère ?
J'aime bien qu'on choisisse mes idées et qu'on soit d'accord avec moi. Vas-y bâtard, jette-moi la première pierre si t'es pas comme ça toi aussi.

Un mauvais souvenir ?
Voir quelques billets précédents... Rapport aux fantômes dans les bois et aux vessies pleines qui éclatent... Enfin, j'me comprends...

Un souvenir d'enfance ?
J'hésite entre le jour où mon frère m'a pété la grosse ratiche de devant, celle qui était juste à côté du trou provoqué par l'autre grosse ratiche de devant, tombée la veille. Le jour où on m'a dit qu'on allait m'arracher 12 dents parce que, définitivement, mes parents avaient été limites dans l'attribution de mon espace dentaire. Le jour où on m'a collé mon appareil dentaire. Le jour où j'ai eu un faux palais en plastique. Le jour où j'ai dû mettre un appareil dentaire de nuit, objet de torture inventé par les russes.
Sinon, je vois pas. J'ai pas vraiment de gros traumatisme, pas de gros souvenirs récurrents, pas de trucs qui m'a marqué plus que ça... Non, vraiment, je vois pas.
Plus sérieusement, j'ai pas de souvenirs d'enfance car ceux qui me connaissent savent que je ne vis pas ma vie. Pas de mémoire, pas de vie.

Un film bonne mine ?
Vous avez un message. Le chien de Tom Hanks a donné son nom au nôtre.
Et comment ne pas citer Le Secret de Brokeback Mountain. Pas bonne mine mais bon. Pas bonne bourre non plus !!! Hé ho, j'entends vos blagues pourries d'ici !!!!

Une best friend ?
Des guedins qui portent un "G" et des amis très précieux.
Le Nutella, ça compte ?

Allez, je refilerai bien le bébé à quelqu'un mais aucun blogueur connu ne passe sur ce blog. A part quelques uns qui ont déjà joué. Et y a longtemps parce que je rappelle que le tag de Caro date du 09 Mars. 2010.
Je lance donc comme une bouteille à la mer : Jude Law, Marc Lavoine, Francis Cabrel et Docteur Mamour. Au pif.


* Le 09 Mars oui. Oui, je suis trèèès lente comme fille. Enfin, c'était le 9 Mars 2010 quand même hein.

mardi 20 avril 2010

Printangers

Angers est une ville printanière. Une ville faite pour le printemps. Elle n'a rien de la rigueur hivernale. Elle n'a pas non plus l'assurance d'un soleil de plomb. Angers est plus douce. Pas tiède non, juste douce. Elle ne s'impose pas, ne cherche pas à vous en mettre plein la vue, ne cherche pas à frôler les extrêmes. II y a à Angers quelque chose qui relève de la modestie. Pour vivre heureux, vivons cachés. Angers est de celles-là. Humble et discrète.
Et quel plaisir alors de se promener dans Angers. Emmener avec soi ce sentiment rare de zénitude. Un peu comme quand (et là je parle aux dames surtout) vous trouvez pile la tenue qu'il vous faut, celle qui colle à votre humeur, celle dans laquelle vous n'avez ni trop chaud, ni trop froid. Un peu comme quand vous savez que vous ne travaillez pas ce soir et que vous allez pouvoir aller faire des courses (non pas que l'idée de faire des courses au supermarché entre 20h et 20h30 vous réjouisse mais plutôt l'idée que votre frigo va enfin ressembler à autre chose qu'un modèle d'exposition). Un peu comme quand vous voyez en vitrine une fringue qui vous plaît, que vous rentrez dans le magasin, que vous l'achetez et pis c'est tout. Un peu comme ces premiers jours de printemps. Ou un peu comme le premier jour des vacances. Oh putain, il est bon celui-là. Le premier jour... Le premier jours des grandes vacances d'été. Enfin..."grandes"... J'me comprends. Celles-là, elles auraient plutôt tendance à rétrécir au fur et à mesure qu'on grandit. Dommage qu'elles ne suivent pas le même mouvement que notre tour de hanches...

lundi 19 avril 2010

Le chien, meilleur ami de l'homme


Mais à quoi ça peut bien servir d'avoir un animal de compagnie ?

L'Animal de Compagnie est utile à bien des égards.

1. Il vous préserve de la solitude par sa présence : présence affective, présence olfactive. Car on ne va pas se mentir, l'Animal, quel qu'il soit, sent. Oui, il sent l'Animal. Mais je ne me sens pas à l'abri. Sûr que lorsque les Animaux de Compagnie se rencontrent et papotent, ils nous pourrissent en disant qu'on pue l'humain...

2. Il est toujours de bonne humeur. Et il a la formidable faculté de s'endormir et de se réveiller en étant d'humeur égale. Notre chien peut dormir profondément et hop, à la seconde d'après, être debout sur ses 4 pattes, prêt à jouer à la baballe ou à sortir faire pipi. Ce phénomène confirme également que l'Animal de Compagnie peut passer d'une température de 50°C (= état léthargique de l'animal devant la cheminée) à une température de -10°C (=sortie intempestive du chien dans le jardin pour la pisse pré-nocturne).

3. Il vous aime de façon inconditionnelle. Même quand vous avez une sale gueule, que vous êtes de mauvaise humeur, mal sapé, l'Animal vous aime. Vous êtes son Dieu.

4. Il vous attend. Il attend toujours quelque chose de vous. Une caresse, une sucrerie, une attention. L'Animal vous attend pour une bonne raison : sa vie tourne autour de vous car vous êtes la main qui le nourrit.

5. Il ne vous répond pas même quand il n'est pas d'accord. Vous pouvez lui donner des ordres, des contre-ordres, vous pouvez être juste, injuste... Au pire, il ne vous obéit pas mais en tous cas, il ne vous répond pas. C'est un de ses très très gros avantages.

L'Animal de Compagnie a aussi la particularité d'être docile. Sur lui, vous pouvez exercer votre toute-puissance d'Humain. J'en veux pour preuve cette dernière tentative qui consistait à doter notre golden retriever de baskets au niveau des pattes. Elle n'a pas spécifiquement apprécié mais nous, on a bien rigolé.
Que nul ne s'inquiète outre mesure, l'Animal de Compagnie n'a en aucun cas été maltraité durant cette séance d'essayage. Et comme je suis la main qui la nourrit, la main qui la câline, la main qui ouvre la porte pour qu'elle soulage sa vessie, la main qui nettoie son panier, la main qui ouvre la grande machine blanche dont plein de nourriture sort, la main qui file de des trucs en douce sous la table, elle continue de nous aimer, ma main et moi.

vendredi 16 avril 2010

Design, quand tu nous tiens

Quand nous avons acheté notre maison, mon mari René et moi, ça a été un grand saut dans le vide. Avec beaucoup de joie mais aussi beaucoup de pression. D'un coup, il s'agissait de ne pas perdre son boulot, de continuer à gagner de l'argent, de pouvoir faire face au chauffe-eau qui pète, aux haies à couper, au carrelage à refaire. Mais enfin, quelle joie de se sentir chez soi. On ne se refait pas. Le plaisir de la propriété, le sentiment de toute-puissance face au fait de posséder. Nous hommes des cavernes aimer posséder choses, tirer femme par cheveux. On a donc pissé aux quatre coins de la maison pour conforter notre instinct de propriétaires et la messe était dite. Maison à nous.
Passée l'euphorie et passé le compte en banque garni, nous avons apprivoisé la-dite maison. C'est à ce moment-là que nous avons vraiment découvert la maison. C'est à ce moment-là que nous avons vraiment découvert ... la .... couleur des murs ! Définitivement, tout le monde n'a pas bon goût. Les murs de la cuisine sont oranges. Les murs du salon sont rouges. Les murs des toilettes du bas sont verts. Les murs des toilettes du haut et de la salle de bain sont bleus. Et tous les autres murs sont jaunes. ça ne choque pas à la première visite. Et puis, quand vous vous levez un matin avec une main qui ressemble à une patte d'ours, avec un arc-en-ciel qui se dessine sur votre ventre, vous comprenez que vous êtes en train de vous muter en Bisounours. Dangereux de vivre dans une maison arc-en-ciel.
Mais c'était loin d'être tout. L'important, dans la déco, c'est le détail. Et là aussi, on a eu notre petit lot de surprises. Parmi elles, je ne peux m'empêcher d'offrir la plus haute marche du podium à la cuvette des toilettes du bas. Elle remporte haut la main le challenge en remplissant toutes les conditions d'éligibilité : design moche, couleurs moches, matière moche. Du coup, comme on adore les contempler et que finalement, sauf problèmes gastriques regrettables, on ne passe pas tant de temps que ça dans ses toilettes, on a décidé de les mettre dans l'entrée. Juste dans le passage. Comme ça, on en profite davantage. Et puis, comme le design va avec tout, ça ne jure pas. Non, parce qu'il s'agirait pas que ça jure avec le orange de la cuisine.
Alors, qui c'est qui a la classe ?

mercredi 14 avril 2010

Dans un monde sans valeurs, l'Ile de la Tentation est comme un phare dans la nuit...


Mickaël Vendetta a remporté la Ferme "Célébrités".
Pierre n'a pas remporté la finale de Top Chef.
Heureusement, ils ont viré Mohamed de Koh-Lanta.

Nan parce que je vous préviens, je suis au taquet sur la Nouvelle Star. Qu'on me colle pas une Cindy Sanders ou un Soan parce que je pourrais devenir méchante.
Nan mais c'est vrai quoi. Y a des fondamentaux. On ne peut pas tout laisser passer tout le temps. Faut des limites. Je serai intransigeante désormais. J'ai des principes.

Avec l'Ile de la Tentation au moins, on n'a jamais de mauvaises surprises. ça, c'est une valeur sûre. Un truc honnête, droit. T'es jamais déçu avec l'Ile de la Tentation. ça respecte les codes établis, ça ne déroge jamais à la règle, c'est franc du collier. Les couples se défont au bout de 3 heures (pour les mecs), 3h30 (pour les femmes). Y a toujours un orage qui gronde sur la plage de Diamanteka. Y a toujours un cocu baraqué qui essaie de péter une chaise. Y a toujours une poufiasse à gros nibards qui pense avoir trouvé son âme sœur, le "père de ses enfants". Y a toujours des séquences vidéo frauduleuses, avec un montage abjecte, des dialogues détournés, des vues lointaines et floues, des images volées au travers des persiennes d'un chalet mal insonorisé dans lequel tu entends une honnête fiancée dire que "non, il faut pas". Y a toujours de l'alcool, des soirées sur la beach, des torses huilés, des massages dans les coins, des touts petits touts petits touts petits strings sur des fesses très très très bronzées. Et si on a de la chance, y a toujours un beauf, un couple qui décide de se marier sur la place en présence d'un vrai prêtre de Diamanteka que-pour-ma-part-ma-mère-elle-me-tuerait-de-me-marier-comme-ça-et-que-pas-sûr-que-la-FIFA-des-mariages-en-France-reconnaissent-ce-genre-d'unions, y a toujours le mec qui craque au bout de 2 minutes en faisant mine que merde, pourtant il aime sa meuf mais là c'est trop dur.

Nan vraiment, l'Ile de la Tentation est une valeur sûre. Et tant mieux parce moi, je sais pas si je vous l'ai déjà dit mais je suis une fille qui a des principes...

mardi 13 avril 2010

Tartine et chocolat

Vous connaissez ce moment où vous vous couchez en rêvant déjà à ce que vous allez vous mettre derrière la lampe au petit-déjeuner du lendemain matin.
Vous posez votre tête sur l'oreiller qui devient alors une bonne grosse tranche moelleuse de brioche.
Votre couette est une épaisse couche de Nutella qui vous recouvre.
Vous bavez à l'idée de ce petit-déjeuner à venir. Vous êtes à deux doigts de vous relever pour aller vous baffer. Mais enfin non, tout de même, vous attendrez bien quelques heures.

Et le matin arrive.
Déjà, à la base, c'est un connard de matin parce que par définition, c'est un matin. Et un matin, pour les optimistes, c'est l'aube d'une nouvelle journée pleine de surprises. Pour les autres, c'est juste le moment où il faut sortir du lit et aller travailler. Moi, je suis les autres.

Donc, le matin arrive.

Et vous n'avez pas faim. Pas le moindre petit gargouillis. L'idée de manger ne vous fait même pas saliver. Exit le fantasme de la brioche au Nutella.

Et ça, franchement, et ben c'est dégueulasse. Ouais, c'est salaud salaud salaud de nous faire ça.