Vous connaissez ce moment où vous vous couchez en rêvant déjà à ce que vous allez vous mettre derrière la lampe au petit-déjeuner du lendemain matin.
Vous posez votre tête sur l'oreiller qui devient alors une bonne grosse tranche moelleuse de brioche.
Votre couette est une épaisse couche de Nutella qui vous recouvre.
Vous bavez à l'idée de ce petit-déjeuner à venir. Vous êtes à deux doigts de vous relever pour aller vous baffer. Mais enfin non, tout de même, vous attendrez bien quelques heures.
Et le matin arrive.
Déjà, à la base, c'est un connard de matin parce que par définition, c'est un matin. Et un matin, pour les optimistes, c'est l'aube d'une nouvelle journée pleine de surprises. Pour les autres, c'est juste le moment où il faut sortir du lit et aller travailler. Moi, je suis les autres.
Donc, le matin arrive.
Et vous n'avez pas faim. Pas le moindre petit gargouillis. L'idée de manger ne vous fait même pas saliver. Exit le fantasme de la brioche au Nutella.
Et ça, franchement, et ben c'est dégueulasse. Ouais, c'est salaud salaud salaud de nous faire ça.
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Je crois qu'il est temps de remettre les choses en ordre. Tout d'abord je m'insurge contre ce billet grave de droite qui feint de croire que tout le monde rêve de brioche et du nutella. Seulement voila, je sais de source sûre que seuls 0.00000003% de la population française peut s'offrir ces mets: M et Mme(née Rieau)Jeannin. La réalité, et je vais peut-être choquer, c'est que les autres gens (j'ai pas envie de calculer le pourcentage) ne peuvent que manger de la gâche avec de la crême de spéculos. Oui, c'est moche. Qu'attend-on? Oui qu'attend-on pour nationaliser les moyens de production de brioche et de nutella, sous prétexte d'en fournir à tous, et que in fine (ça appuie méchamment mon discours ça) tout se casse la gueule et que finalement nous soyons tous sur un pied d'égalité à manger du pain sec avec de l'eau? Un jour ça va péter. Merde. Chier.
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