mardi 6 octobre 2009

Il y a des questions existentielles et il y a les autres...

Y a des moments dans la vie où le moindre événement, même le plus petit, vous paralyse.
Vous vous êtes levé fatigué. Inutile d'insister vous ne ferez pas honneur à l'adage des épicuriens aujourd'hui. Vous ne vivrez pas comme il se doit ce cadeau que Dieu vous fait en vous permettant de vivre debout, dans un pays libre, avec un toit au-dessus de votre tête, blabla, etc, etc. Non, rien à faire, vous ne vivrez pas cette journée comme il se doit. Vous vous dites juste : "Vivement ce soir qu'on se couche".
Du coup, la moindre babiole vous déstabilise puisque votre cerveau est en mode veille. Il est là, il marche, vous savez comment vous vous appelez, vous vous êtes rendus au bon boulot, pas celui que vous avez quitté il y a un an, vous n'avez pas caressé le chien en l'appelant par le nom de votre mari. Vous avez l'essentiel. Y a juste le particulier qui coince. Les petits trucs imprévus qui demandent de gros efforts au cerveau :
- Le pantalon que vous comptiez mettre ce matin n'est en fait pas propre. Je fais comment ?
- Il ne reste plus de la brioche que vous mangez chaque matin depuis trois mois. Je fais comment ?
- Un client vous demande si "finalement, on n'aurait pas plutôt dû faire comme ça, qu'en pensez-vous ?" Je fais comment ?
Plus de repères. Il semblerait qu'il faille réfléchir. ça va être difficile aujourd'hui. Là, un collègue en rajoute un peu "ça va pas ? Tu as une sacrée petit mine. Le teint cireux. T'es sûre que tu te sens bien ???" Ah, bah maintenant que tu me le dis...
Et puis, pour couronner le tout, l'Evénément. Le grand, le vrai, l'Unique. Celui qui vous fait définitivement dire :"Oula, ça va pas ce matin."
Vous vous pointez dans les toilettes des hommes parce que celles des femmes sont occupées. Vous faites votre affaire. Et là, vous scotchez. Arrête sur image. The blank. Et une question qui tourne en boucle, dont vous ne parvenez pas à fixer la réponse. Votre cerveau s'enlise.
Quand on quitte les toilettes des hommes, la décence veut-elle que l'on relève la lunette ?
Grande question... Très grande question.
A demain, si Dieu le veut bien...!

2 commentaires:

  1. Je dirais que cela dépend.
    Cas 1 : Si elle était levée quand tu es arrivée, et que tu l'as abaissée, alors il faut la relever.
    Cas 2 : Si quand tu es arrivée elle était baissée, pleine de gouttes et que tu l'as levée. Surtout n'y touche plus : tu as déjà les mains souillées !
    Dans tous les cas, n'oublie pas d'enlever ta jupe de ton collant (ou de ta culotte) avant de sortir. ça fait désordre au bureau...

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  2. La culotte dans le collant... A bien vérifier...

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