jeudi 2 juillet 2009

Avant d'être optimiste, un peu de pessimisme est de rigueur

Il fait beau, il fait chaud. Le soleil brille dans un grand ciel bleu sans nuage. Les oiseaux chantent. On peut manger dehors, faire des barbecue. On se repose dans un hamac le week-end. On met des débardeurs. Et surtout, on attend les vacances. Pour flaner, se reposer, faire des trucs fous, traîner à table le soir, vivre une autre vie, oublier les soucis, découvrir des coins de France ou du monde magnifiques, faire des photos, écrire des cartes postales, se tartiner de crème solaire, se peindre les ongles en rouge, porter ses lunettes de soleil 24h/24. Oooooh oouuuaaaais... (cri langoureux...)
Sauf qu'en attendant, on est au bureau. Il fait toujours chaud, toujours beau. Mais on maudit ce soleil qui vous fait des clins d'oeil et vous empêche de bien voir votre écran d'ordi. Les touches de votre PC collent. Votre jean colle. Votre tee-shirt colle. Vos lunettes collent. Vos cheveux sont raplaplas. Les ventilateurs crachent de l'air chaud. Vous n'avez pas de fenêtre à votre bureau. Vous avez 2 de tension. Jean-Pierre Pernaud re-re-re-commence ses reportages-toujours-les-mêmes-chaque-année sur les joies du camping, les activités de plein air, les artisans locaux qu'on adore découvrir en vacances et à qui on achète un truc super sympa fait main qu'on ne sait pas où caser une fois rentré à la maison. Aussi, on n'a pas faim. Mais on a soif. Alors on boit de l'eau, de l'eau, de l'eau. Elle n'est pas fraîche parce que vous n'avez pas non plus un réfrigérateur perso dans votre bureau. Et puis, il y a des moustiques partout. Perfides, sournois, machiavéliques, affamés. Enfin, vous avez un rendez-vous cette après-midi qui exclut le portage intempestif de tongs. Damned.
Vive l'été. Les couchers de soleil, la mer, l'herbe odorante, les bons bouquins qu'on a le temps de lire entre deux magasines people, les longues longues soirées entre amis, en famille. Vivement. Vivement. Vivement.

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