mercredi 22 juillet 2009

Barrières anti-conneries défaillantes


Les anglais sont bizarres. Mystérieux. On le savait. Là, ils battent des records... J'aimerais savoir ce qui a pu se passer dans la tête du gars qui a décidé d'organiser des "grippe party" ; soirées où on peut tranquillement se refiler le virus A-H1-N1 afin d'en être immunisé. L'info n'est pas garantie à 100% mais enfin, je rêverais que nous puissions analyser le cheminement d'une idée pourrie dans le cerveau de quelqu'un. Où le système cloche-t-il ? Qu'est-ce qui empêche le déclenchement des barrières anti-connerie ? "En raison d'un incident technique, nous vous informons que les dispositifs anti-abruti sont défaillants. Vos plus grandes conneries peuvent faire leur chemin tranquillement." Imaginons : des jeunes s'amusent dans une soirée (une soirée en Angleterre ; on les imagine donc bourrés à la bière chaude, gavés de pudding, grassouillets et avec des grandes oreilles. Ben oui, on est des français, on critique les anglais), l'un d'eux, atteint du virus, tousse. Là, un autre type, voyant les petits microbes en libre-service, se dit "Tiens, et si j'en chopais un ?" C'est le début de la fausse bonne idée de merde. Intervient alors le moment du partage de la connerie et de sa validation ou non. Moment crucial du processus. "Eh les gars ! (rire abruti du prépubère ; ricanement pour les filles, bruit rauque pour les garçons) On pourrait se refiler le virus de la grippe A, comme ça, on serait vacciné." Et là, c'est le drame. Les neurones étant sans doute engluées par la bière et le pudding terrassent le libre-arbitre et le bon sens au profit de la pulsion, de la soif de gloire ("Et ouais, c'est moi qui ait eu cette bonne idée. Remerciez-moi, admirez-moi, adulez-moi."). Les forces du Mal l'emportent. C'est le point où tout bascule : "Oh ouais, pourquoi pas. Vas-y tousse sur moi !" Et voilà. Nul ne s'interpose, tout le monde suit le mouvement. C'est le syndrome de la fausse-bonne-idée-lancée-par-un-con-que-personne-ne-pense-à-arrêter ; à ce con, on lui doit la clope, les camps de concentration, la cellulite (très mauvaise idée qu'il aurait été bon d'arrêter à temps), les impôts (idem), les anchois et les coups de soleil. Merci, hein MERCI bien !
Prenez bien soin de vous ; je vous embrasse fort. A demain !

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