vendredi 10 septembre 2010

Dehors les connasses !


Est-ce qu’il y a une saison des araignées ? Comme pour les fruits et légumes. Et si oui, est-ce bientôt la fin de cette putain de saison ? Et si non, est-il possible de lever un embargo sur les livraisons d’araignées ? Ou de buter tous les fournisseurs. Ou de balancer un truc du ciel avec un canadair qui détruirait toutes les araignées.
Parce que bon, à quoi servent les araignées ? Pas de réponses scientifiques merci. Fuck la chaîne alimentaire, l’équilibre naturel, la biodiversité et tout le toutim. Dans une maison, elles ne servent à rien les araignées. Elles te font juste chier. Elles sont silencieuses en plus les sournoises. La mouche au moins, elle le fait savoir quand elle est là. Elle te donne des mégas indices pour que tu la traques plus efficacement. Comment c’est con une mouche !
Alors voilà, je suis prête à faire un deal. Je te laisse vivre ta vie si tu la vis en dehors de ma maison, ta putain de vie de merde d’araignée de merde. Est-ce que moi, l’humain qui te parle là, est-ce que je grimpe sur une autre espèce vivante sans lui demander la permission ? Est-ce que je me glisse dans son lit ? Est-ce que j’évolue sournoisement sur son mur ? Est-ce que je pourris ces plafonds et autres recoins divers avec des saloperies inatteignables par l’aspirateur ? Non. Je respecte mon prochain. Alors voilà, tu prends modèle et tu restes dehors. Tu y tisses tes superbes toiles-œuvres d’art dans lesquelles d’autres insectes volants divers et variés que je n’aime pas non plus viendront lamentablement se scratcher et voilà. Chacun garde sa place place et le monde s’en portera mieux. Tu retrouveras davantage de copines au Spider Bar le samedi soir au lieu de t’y morfondre (« C’est pas vrai qu’ils ont eu Mélinda* ? Elle était si jeune… » Et ben si, Mélinda, ta pote l’araignée, je l’ai butée ce matin, de sang-froid**. Et tu trouveras son cadavre devant la porte du salon, dehors, là où elle aurait mieux fait de rester.)
Alors voilà, Madame la connasse d’araignée, tu seras gentille d’aller lire le billet sur les bulles d’intimité et d’éviter (et je suis catégorique) de repointer tes grandes pattes d’Adriana Karembeu sur ma peau, sur mes murs, dans mon lit, sur mon canapé. Tu les pends à ton cou (si tu as un cou, pétasse) et tu te casses. Tu vis ta vie ailleurs. Dehors !

* Mélinda, nom parfait pour une araignée. Non ? Elle était énooooorme… Brrrr
** Enfin, de sang froid, c’est pas tout à fait juste… Et depuis, j’arrête pas d’avoir la sensation d’avoir un truc qui me grimpe dessus.

5 commentaires:

  1. Je vois que la ch'tite dodo n'a pas bien fait les angles :-D

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  2. Beurk beurk beurk! Comme je te comprends! Tu devrais embaucher Thibault, il n'a pas son pareil pour les détecter!

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  3. J'ai pas peur des araignées. Non non non.
    Je suis un homme, un vrai. Non ?

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  4. Caro : je crois au contraire qu'elle les a délogées !!!

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  5. Et si tu savais... Il paraît qu'on en mange quelques unes par an pendant notre sommeil de ces connasses... Hum, miam !

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