jeudi 9 septembre 2010

Mother power

Ma mère est venue faire le grand grand ménage chez nous suite aux travaux et en conséquence de ma surcharge pondérale associée à mes bras en mousse du moment (j’ai enfin compris qu’avoir une bonne tension avait un vrai intérêt...)

Elle a débarqué avec des bouts de tissus, des torchons, un bidon de 5 litres de Vigor, une tenue de combat. Et elle a fait le ménage. Comme s’il y avait un contrat sur sa tête et que si elle ne remplissait pas sa mission, ils allaient tuer son chien ou brûler sa maison.

Et j’ai retrouvé le super pouvoir de ma mère en matière de ménage. Celui qui fait que tu n’as pas à lui dire ce que tu aimerais qu’elle nettoie. Grâce à ses yeux bioniques super détecteurs de poussière, elle sait d’emblée où nettoyer. Là où elle passe, la crasse trépasse. Même les touts petits recoins des radiateurs, même les touts petits recoins de ton aspirateur que toi tu ne savais même pas que ça se nettoyait, même les dessus des interrupteurs, les dessous des trucs, les recoins des machins.

Ma mère, elle était IN-VES-TIE. Un peu comme si Dieu l’avait convoquée et lui avait sentencieusement confié la mission de rendre notre maison nickel. Du coup, ma mère a dépassé ses limites, faisant même chez nous ce qu’elle ne fait pas chez elle : les carreaux.

Et aussi, elle a fait un truc que nous n’avons jamais le courage de faire ou alors quelques fois mais pas souvent. Pour passer la serpillère, elle a auparavant tout soulevé. Tout. Il n’y avait plus rien au sol. Le cas de la poussette du bébé qui trône au milieu du salon (elle ira dans le garage quand on l’aura vidé, ça va, on n’est pas de gens bizarres non plus.) Nous, qu’est-ce qu’on fait ? On considère que la surface de roue qui touche le sol est tellement minime qu’on a le droit de tourner autour avec la serpillère. Ma mère, elle, elle sort la poussette. Le petit tabouret dans un coin du salon. Nous, on estime qu’on peut le bouger vite fait pour passer la serpillère. Ma mère, elle, elle le surélève. Et pareil pour les chaises, les portes-revues, le panier du chien, le sac à mains. Nous estimons toujours que la serpillère peut, au choix, tourner autour, déplacer vite fait le dit-objet, l’ignorer somptueusement… Ma mère, elle, non. Si elle pouvait, elle soulèverait les meubles.

Alors voilà, à votre avis, l’attitude de ma mère est-elle :

- générationnelle ? Quand tu es née dans les années 50, tu as suivi une formation sur le sujet…

- inhérente à sa condition de mère ? Quand tu deviens mère, tu fais ce genre de trucs. C’est comme avoir toujours des mouchoirs, de l’aspirine et des pansements dans son sac…

- propre à sa personnalité ? Ma mère est une psychopathe du ménage…

Je me demande…

4 commentaires:

  1. Heu les 3 mdame ! Les 3 je crois ! :-)
    Formidable Domy !

    Tu connais mon adresse hein ?

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  2. Oh mon p'tit coeur c'est trop gentil tout ça mais je reconnais que je suis un peu maniaque pour le menage (et c'est pas une poussette qui va m'arreter)peu etre quand BB sera dedans.... mais j'ai horreur de ces p'tits tas de poussiere qui nous narguent donc conclusion je fais appel aux chiffons , et puis c'etait tellement agreble votre regard sur votre interieur nickel Dimanche soir.......

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  3. On la reconnaît bien là, la ch'tite Dodo, et les années 50 n'ont rien à voir là-dedans (ou alors j'ai échappé à la formation parce que née en 48, hum...).

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  4. Elle est trop forte la ch'tite Dodo !!!

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