mercredi 6 janvier 2010

Y a pas de questions bêtes

Je le dis ou je le dis pas ? Je le dis ou je le dis pas ?
Allez, je me lance.
Ah ben non, fallait pas en fait.


Il n'y a pas de question bête. Ben si, un peu quand même. Il y en a bien quelques unes. Des bien bêtes que franchement, faudrait me payer pour que j'ose les poser en public. D'ailleurs, se marier, ça sert à ça : être tellement proche de quelqu'un qu'on peut tout lui dire. D'ailleurs, elle sert à ça la nuit de noces. A peine la soirée terminée, quand les jeunes mariés ont fait vœu de fidélité, de soutien inconditionnel à l'autre, à peine la porte de leur chambre fermée, ils posent à l'autre toutes les questions bêtes qu'ils n'ont jamais osé poser de peur d'être bannis à vie de la galaxie. Voilà, pour ceux qui l'ignoraient, le mariage a été créé pour répondre à ce besoin.

N'empêche, c'est vrai, y a pas de questions bêtes. Faut se décomplexer. Si, si.

Alors voilà, on peut pas en vouloir à "biiiiip" (= nom d'un collègue-dont-je-tairai-l'identité-par-respect) d'avoir osé, enfin osé, poser LA question d'actualité en ce jour d'épiphanie :

"Mais pourquoi les boulangers continuent de mettre la fève en plein sur une part ??? On tombe toujours dessus quand on coupe..."

Merci à toi "biiiip" parce qu'il fallait poser cette question pour mettre fin à des années de doutes insoutenables à haïr ces enfoirés de boulangers qui nous pourrissent la vie.

3 commentaires:

  1. C'est vrai qu'il y a des questions qu'on ferait mieux de poser uniquement à son conjoint...
    Quant aux mégots...hum, j'ai bien fait de ne pas répondre trop vite, c'eût été la honte!

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  2. Il y a une question que tu as posée un jour et qui pour moi restera toujours la plus sensée des questions : si les poissons peuvent respirer dans l'eau pourquoi pas des extraterrestres dans l'espace ?
    J'aime beaucoup ce genre d'énigme metahysicospirituelle de fin de soirée.

    En ce qui concerne la fève, simple constat : c'est comme pour les plombs dans le gibier, ce sont toujours les mêmes qui les ont dans l'assiette. Toujours.

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  3. Comme les arêtes dans le poisson.
    Et en l'occurrence, ça tombe toujours sur le frère de Gzavier...

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