dimanche 6 septembre 2009

Quand ma pudeur dit non, d'une toute petite voooooiiix !!!

J'ai un patron ; ce sont des choses qui arrivent. Sauf que c'est un patrami. Un patrami, c'est un patron-ami. Un patron parce qu'il me demande de travailler. Si, si, c'est vrai. Il veut que je produise des trucs, que je fasse mouliner des bidules là-haut, sous mes cheveux. Je ne peux pas lui en vouloir ; pour ce travail, il me donne de l'argent. Tous les mois. Avec, je peux m'acheter des bouquins sur l'art post-moderne ou aller voir des expos sur la paix dans le monde, peindre la laideur du monde apocalyptico-politico-socialo-démagogue. Ou m'acheter des fringues. C'est donc mon patron. Je le vouvoie. Je ne lui tape pas dans le dos. Je viens travailler tous les jours. Je dis le moins de gros mots possibles.
Mais c'est aussi devenu un ami. Un de ceux qui ont la distance nécessaire pour être objectif et juste. Il veille à mon épanouissement, il s'en soucie. Il ne m'exploite pas (alors qu'il y a plein de trucs qui ne font pas partie de mes fonctions et que je fais pourtant super bien : la vaisselle, le ménage, le rangement, danser la country) Il veut que je sois libre, d'être ce que je veux être (pour le jour où je saurai) et de faire ce que je veux faire de ma vie. Il est de ceux qui savent encourager la liberté même si, au final, ça ne les arrange pas du tout. Il a une pudeur franche. Honnête. Il accueille et soutient. Il parvient à être un adjuvant sans être une béquille. Il dit plein de mots que je ne connais pas. Il a lu plein de livres même plus en librairie. A mon patrami, malgré ma pudeur (je vous vois sourire ; c'est pas parce que je sors rarement des toilettes complètement rhabillée que je ne suis pas pudique...), j'ai envie de dire merci. "On peut aider l'herbe à pousser. On ne peut pas tirer dessus pour qu'elle pousse." Le week-end pour méditer là-dessus. On ne copie pas sur son voisin, on ne demande pas à Wikipédia.
Bonne journée et bon week-end à tous. A lundi ; je vous embrasse.

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