vendredi 5 février 2010

Papaaaaaa ! Viens, j'arrive pas à dormiiiir !!!

Mon papa, je vous l'ai déjà décrit ici et puis aussi ici. Même que depuis, y a des centaines de nanas en mini-jupes qui dorment devant sa porte. Elles glissent leur numéro de téléphone sous les essuies-glace de sa mini-pelle. Elles se déguisent en biche pour lui plaire. Sauf que bon, mon père, les biches, il les bute. Ben oui, faut dire ce qui est.

Je me demande parfois ce que pense mon papa quand il lit ce blog. Selon les billets, selon les jours, quelque chose me dit que son avis varie. Vous savez, un peu comme la météo : beau-pas beau ou comme mes petits-déjeuner : avec Nutella-sans Nutella. Ok, je sors.

- Quand je parle d'Hélène et les garçons, comme hier, papa doit se dire qu'il est bien content qu'elle soit finie cette époque où sa fifille était chiante, un brin soupe au lait, chiante, chiante et chiante. Enfin, l'époque où sa fifille était adolescente. Sans compter qu'à cette époque, y avait quand même l'assurance du scooter à payer, qu'il fallait faire 300 boutiques avant de trouver un soutien-gorge qui ne soutienne rien, qu'il s'endormait tous les soirs en se disant "Mais qu'est-ce qu'on va en faire ? C'est pas vrai qu'elle va nous faire des études de lettres..."

- Quand je raconte que je suis amoureuse (de Marc, de Francis, de René), papa doit se dire qu'il lui semble bien loin le temps où il était le seul homme de ma vie. Le temps où il me paraissait inenvisageable de me marier avec un autre que lui. Le temps où de toutes façons, j'étais bien infoutue de mettre un pied hors de la maison (ce qui m'aurait contrainte à enlever la tête de sous les jupes de ma mère. Pas possible.) Le temps où je coiffais ses cheveux - même s'il faut bien avouer aujourd'hui que coiffer son papa n'est pas un exercice de haute voltige quand on sait que 1. son papa n'a plus beaucoup de cheveux 2. il n'existe pas de coiffure d'hommes à base de chouchous, serre-tête ou bandeaux.

- Quand je parle du boulot, papa doit se dire, au choix : 1. Merci mon Dieu qu'elle ait trouvé un boulot après des études de lettres 2. La petite conne, elle aurait quand même pu reprendre ma boîte. 3. Comment un patron a-t-il pu embaucher une fille qui écrit tous les jours sur un blog qu'elle est amoureuse de Marc Lavoine ? 4. Pourvu qu'elle ait bien relu son contrat de travail avant de le signer. 5. C'était pas hier qu'elle a appris à lire ?

- Enfin, quand je parle de ma vie de tous jours, de toupirien, j'imagine que papa doit se dire qu'Angers, c'est un peu trop loin, qu'un déjeuner le dimanche midi, c'est toujours un peu trop court, qu'un enfant, ça reste jamais petit très longtemps. Et puis aussi que je ferai mieux de bosser plutôt que d'écrire des conneries.

Bon anniversaire Papa !

2 commentaires:

  1. Et Yves, il a toujours raison ! Sauf si mon père à moi n'est pas d'accord, là c'est le mien qui aurait raison :-)

    RépondreSupprimer
  2. j'ai ri du début à la fin, merci Rélie! A quand un commentaire du-dit papa?

    RépondreSupprimer