Kings of the papier peint

Des déménagements, on se souvient souvent des cartons trop lourds, des meubles trop lourds, des immeubles sans ascenseur, des camions trop petits, des trous à reboucher dans les murs, des tonnes de poussière qu'on découvre derrière nos meubles confortablement installés depuis des années... Moi, du déménagement de ce week-end, je me souviendrai essentiellement d'une chose : le bonheur innégalable, la fierté honteuse, le sentiment d'une force suprême...grâce à quoi ? Grâce à un papier peint qui se décolle magnifiquement bien. Un papier peint pas très beau que vous rêvez d'enlever. Un papier peint sympa qui se laisse décoller comme s'il avait compris que son heure était venue. Que voulez-vous que je vous dise ? La vie est faite de petits plaisirs, de petites satisfactions qui vous font sentir grand et fort. Ce papier peint-là, vous chopiez un coin et hop, tout se décollait nickel ! Un vrai bonheur. Pour vous donner une idée, je dirai que ce bonheur équivaut à :
- péter les petites bulles de protection en plastique (on peut plus s'arrêter quand on commence)
- enlever le film protecteur transparent qu'il y a sur les écrans d'ordinateur ou de portable (ça, j'aime bien mais Xavier aime pas...)
Et que c'est l'exact contraire de la désagréable épreuve qui consiste à :
- rentrer une couette dans sa housse (quelqu'un a-t-il une technique fiable, rapide, simple ?)
- emballer un cadeau qui n'a pas de forme (ça se déchire et c'est rarement beau au final...)
- mettre des escalopes de dinde dans un sac à congélation (j'sais pas pourquoi, j'aime pas...)
Enfin, merci au papier Picheloups qui vous fait vous sentir le Roi du décollage. Gloire à lui. Et on ne peut pas ne pas avoir une pensée émus pour ceux qui, un jour, après des heures de dur labeur, avaient admiré leur salon tout frais papiété... La roue tourne...